Ah, Dégel! La poussière de fêtes et les rétros piteux
J’viens d’entendre Stéphane Carse chanter son Achy Breaky Dance encore une fois. Ça m’a pogné de plein fouet, un flash digne d’une mauvaise cassette de Noël.
Calv*sse, ça m’a ramenée direct à Isabelle. Une fille avec qui j’avais du fun en maudit... On s’retrouvait toujours en arrière du comptoir à crème glacée de son chum de l'époque. Il pensait qu'on passait des heures à faire l’inventaire, oui... mais on dansait itou!
Décembre, un soir de tempête, pas un chat qui s'aventurait là. Les lumières de Noël clignotaient sur les pots de sundae, pis la radio a craché ça: Achy Breaky Dance.
On se regarde. Un moment de pure niaiserie collective.
«Hey, on la fait, la choré?» qu’elle me dit, les yeux pleins de malice (ou peut-être juste les vapeurs de crème glacée au sucre d’érable).
«T’es f*cking pas sérieuse,» que j'y réponds. «On va s’faire crisser dehors pis y va faire moins quarante!»
Dix secondes plus tard, on était entre les boîtes de cônes gaufrés, en train de faire des pas de danse dignes d’une danse d'école secondaire de l’an 1992. Des kick, des slide, des faces de joueurs de hockey qui se font mal.
Pis là, BAM! On s'est ramassés direct sur le cul, les deux, dans une chorégraphie tellement mal exécutée qu'on aurait dit deux manchots qui glissent sur une poutine figée. Des maux de dos garantis pour le lendemain, pis la saveur de vanille cheapette dans le toupet.
Conclusion: merci, Stéphane Carse, d’avoir créé une toune assez funny pour nous faire perdre notre dignité, notre équilibre, et probablement un peu de notre bonne réputation derrière les congélateurs. Joyeux temps des fêtes, les amis. On était ben épaisses, mais ça riait!




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