La Grosse Morale du Mononc' Pis de Bock-Côté : Un Concours de Baveux.
Par Suzy Wong
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Le thème, c'est l'hypocrisie éblouissante de ces fins dialecticiens qui s'indignent du langage « dégueulasse » de leur adversaire, tout en l'utilisant eux-mêmes avec une joie non dissimulée! On ne saurait trouver meilleure preuve de l'intégrité morale de ceux qui dirigent ce débat. C'est un véritable modèle de cohérence, n'est-ce pas ?
Ah, quelle épiphanie! Il semblerait que ce remue-ménage sur l'étiquette et la petite guerre de vocabulaire m'a finalement ouvert les yeux : la laïcité, c'est comme une bonne poutine, il faut la prendre en version complète, ou rien. Je suis totalement pour la laïcité intégrale au Québec, maintenant!
Maudit bon débat, en tout cas! Je trouve ça tellement drôle de voir l'auteur de cette chargette virulente, qui manie l'élégance du vocabulaire comme une gaucheuse dans un magasin de bibelots (avec des mots comme « dégueulasse » pis « sale et puante » qui sortent sans arrêt, quelle finesse!), se poser en arbitre de la décence.
Il nous pitch en pleine face que Régis Labeaume discrédite son propos sur la laïcité et l'immigration à cause du ton qu'il utilise, en faisant des attaques personnelles pis en ayant un vocabulaire... disons, pas pour la messe. Mais, minute papillon! L'auteur, ici, qui a l'air de s'inspirer des grandes pensées d'un Bock-Côté, elle fait-tu pas exactement la même affaire? Critiquer Labeaume pour ses rides, parler de « simagrées pour faire jeune » pis dire qu'il fait « pitié » ou qu'il est une « pauvre caution »?
Maudit bon débat, en tout cas! Je trouve ça tellement drôle de voir l'auteur de cette chargette virulente, qui manie l'élégance du vocabulaire comme une gaucheuse dans un magasin de bibelots (avec des mots comme « dégueulasse » pis « sale et puante » qui sortent sans arrêt, quelle finesse!), se poser en arbitre de la décence.
Il nous pitch en pleine face que Régis Labeaume discrédite son propos sur la laïcité et l'immigration à cause du ton qu'il utilise, en faisant des attaques personnelles pis en ayant un vocabulaire... disons, pas pour la messe. Mais, minute papillon! L'auteur, ici, qui a l'air de s'inspirer des grandes pensées d'un Bock-Côté, elle fait-tu pas exactement la même affaire? Critiquer Labeaume pour ses rides, parler de « simagrées pour faire jeune » pis dire qu'il fait « pitié » ou qu'il est une « pauvre caution »?
C'est une sacrée comédie! Labeaume qui est mis au pilori pour son ton... dans un texte qui emploie le même ton agressif pour le démolir! On dirait une compétition de grossièreté où chacune s'accuse d'être la plus malpolie.
Mais le vrai coup de théâtre, c'est mon passage de la laïcité « plusss qu’hier, moins que demain » (une formule si poétique et si floue) à une laïcité totale! Ciboire! J'ai l'impression que tout ce feu de paille a servi à quelque chose : j'ai compris qu'entre la chicane pis les insultes, la seule façon d'arrêter le cirque, c'est de demander l'impartialité absolue pour tous.
Conclusion: Le vrai monde qui pourrit le débat, c'est celui qui utilise un mot aussi charmant que « dégueulasse » pour critiquer l'usage... du même mot par l'autre. Et moi, j'arrive avec ma laïcité totale, et pouf! le débat de cour d'école s'arrête. Pour une laïcité sans compromis au Québec, je suis prête à mettre la hache dans les petites guerres de clochers, hein? Quelle fierté, tabarouette!
Pis pour ce qui est de la laïcité, faut être aveugle pour dire qu'on a besoin d'un Bock-Côté pour comprendre qu'une laïcité « franche et nette », et même totale comme je la veux maintenant, doit s'appliquer uniformément à toutes les religions — que ce soit la Mission de l'Esprit-Saint, les Juifs ultraorthodoxes, les Chrétiens évangéliques qui n'aiment pas la science (pis qui font l'école-maison) ou les islamistes! Ouais, moi c’est touttttes ou rien, donc pu d’ascenseurs spéciaux pis des cafétérias divisées en sections casher et non-casher dans l’hôpital de réadaptation Juive de Laval et sûrement ailleurs à Montréal.
Félicitations à moi! J'ai prouvé qu'une idée aussi élémentaire que l'égalité de l'État devant la foi, c'est pas une vérité réservée aux chroniqueurs qui aiment le show pis qui ont des indignations sur commande! J'ai mis fin à l'hypocrisie en demandant simplement de la cohérence.
C'est ça le plus beau de la laïcité totale: elle a cette admirable qualité de ne faire d'exception... pour personne (sauf pour celles qui voudraient que leur croyance ait un petit traitement de faveur).
Continuons d'aimer cette laïcité simple et sans niaiseries, hein? Parce que si elle est bonne pour tout le monde, sans favoritisme, c'est sûrement la bonne!
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