Roberge à TLMEP: Leçon de catastrophe démocratique (Avec un petit air de déjà-vu)
Par Suzy Wong
La Loi 21, miroir de l'arrogante: Quand le gouvernement flush l'humilité dans la toilette
Mes amis, on a eu droit à une démonstration en direct de ce qui se passe quand un gouvernement flush l'humilité dans la toilette. Moi, je l'ai dit, le syndicat, c'est pas ma tasse de thé, pis la laïcité, je suis pour, mais je vous le jure, quand j'ai vu notre ministre Jean-François Roberge, il m'a convaincue autant qu'un vendeur de chars usagés avec des bottes de cowboy à paillettes.
Face à Magali Picard, qui, pour une fois, tenait des arguments solides comme du béton, le ministre était coincé entre l'arbre et l'écorce. Elle a juste exposé la patente: on crée deux catégories de citoyennes. Des femmes qualifiées qui se font dire: «Vous êtes parfaites pour le poste, mais votre foulard, on dirait que c'est une allergie politique, fac... non.» Elles sont pognées le bec à l'eau.
C'est ça la beauté de la situation : la syndicaliste est forcée de défendre des travailleuses qui sont lésées par une loi du gouvernement. C'est le cauchemar de la centrale! D'habitude, ils se chicanent pour des congés de maladie; là, ils doivent se battre contre une loi qui dit à leurs membres qu'ils sont des citoyens de second ordre! Ils sont pris dans le milieu comme un deux de pique: ils doivent défendre leurs membres, même si la loi, on dirait qu'elle passe au-dessus des droits fondamentaux.
C'est ça la beauté de la situation : la syndicaliste est forcée de défendre des travailleuses qui sont lésées par une loi du gouvernement. C'est le cauchemar de la centrale! D'habitude, ils se chicanent pour des congés de maladie; là, ils doivent se battre contre une loi qui dit à leurs membres qu'ils sont des citoyens de second ordre! Ils sont pris dans le milieu comme un deux de pique: ils doivent défendre leurs membres, même si la loi, on dirait qu'elle passe au-dessus des droits fondamentaux.
Et si au moins le ministre ne s'attaquait pas juste aux signes des musulmans! C'est là que l'hypocrisie du gouvernement fait sauter le cynisme au plafond. On dirait que la loi a été écrite avec un œil de lynx pour un seul costume.
Pensez aux femmes juives. Certaines portent une perruque (sheitel) ou un foulard discret après le mariage pour couvrir leurs cheveux, par conviction religieuse. La perruque peut être tellement naturelle, ou même plus glamour que les vrais cheveux, que personne n'y voit un signe religieux! Le gouvernement veut enlever les signes religieux, mais si le signe est une perruque qui a l'air d'une pub de shampoing, alors la loi ne s'applique pas! C'est tiré par les cheveux (sans mauvais jeu de mots!) de dire que c'est neutre, mais ça prouve que la loi est basée sur la perception visuelle et non sur la conviction elle-même.
Pensez aux femmes juives. Certaines portent une perruque (sheitel) ou un foulard discret après le mariage pour couvrir leurs cheveux, par conviction religieuse. La perruque peut être tellement naturelle, ou même plus glamour que les vrais cheveux, que personne n'y voit un signe religieux! Le gouvernement veut enlever les signes religieux, mais si le signe est une perruque qui a l'air d'une pub de shampoing, alors la loi ne s'applique pas! C'est tiré par les cheveux (sans mauvais jeu de mots!) de dire que c'est neutre, mais ça prouve que la loi est basée sur la perception visuelle et non sur la conviction elle-même.
Le punch de l'hypocrisie: Ce n'est pas la conviction qui est ciblée, mais l'apparence externe la plus voyante et, politiquement, la plus facile à attaquer pour charmer la majorité imaginaire. On dirait que la loi a été écrite avec un œil de lynx pour les musulmans et un œil de poisson pour les autres.
Et le ministre, après s'être gratté la tête en vain, sort son arme secrète: «Mais c'est ça que la majorité des Québécois veut!». C'est l'argument qu'on sort quand on a le cul pris dans la craque de porte. C'est aussi crédible que de dire que le projet Northvolt s'est bien déroulé (un fiasco où on a mis des millions, puis pouf, envolé en fumée comme une mauvaise poutine oubliée au four!).
Parce que, voyez-vous, ce n'est pas juste cette loi-là, le vrai malaise. C'est l'attitude du gouvernement. Ils ont un parti qui ramasse des appuis aussi anémiques qu'une vieille laitue (15 % dans les sondages, ça r'semble plus à une erreur d'impression qu'à un mandat fort), mais ils gouvernent comme s'ils étaient les rois du pétrole.
Ils ont l'arrogance d'un gars qui a gagné le gros lot et qui le crie à tout le monde. Ils prennent des décisions qui coûtent les yeux de la tête (le fameux SAAQ Clic qui a viré au cauchemar informatique et a coûté un demi-milliard, un vrai calvaire!) sans jamais nous demander notre avis.
Ils ont l'arrogance d'un gars qui a gagné le gros lot et qui le crie à tout le monde. Ils prennent des décisions qui coûtent les yeux de la tête (le fameux SAAQ Clic qui a viré au cauchemar informatique et a coûté un demi-milliard, un vrai calvaire!) sans jamais nous demander notre avis.
Ils nous font le coup du Programme de l'expérience québécoise (PEQ), où des gens francisés, avec des doctorats, qui ont acheté une maison et ont les enfants à l'école ici, se font dire: «Non, non, finalement, changez de plan! Retournez à la case départ faire de la paperasse, question de bien vous faire sentir qu'on ne vous fait pas confiance!»
C'est le show de la peur et de la méfiance, monté de toutes pièces par un gouvernement qui est à bout de souffle. Un gouvernement qui se cache derrière une majorité imaginaire pendant qu'il gaspille des milliards dans des projets qui ne tiennent pas la route.
En fin de compte, M. Roberge à TLMEP, ce n'était pas un débat. C'était un spectacle de marionnettes où la seule marionnette qui avait l'air de savoir de quoi elle parlait, c'était la syndicaliste Magali (pas l’autre!). C'est dire à quel point on est mal barrés.



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