Calmez le pompon : PSP fait de la politique agressive, pas du fascisme américain

Par Suzy Wong

Inspirée par Alexandre Dumas et son texte La trumpisation du Parti Québécois 

Bon, tenez-vous bien l'pompon, parce qu'on va remettre les pendules à l'heure pis dire les vraies affaires : l'auteur de ce torchon-là, y'est en train de s'enfarger dans le tapis avec ses grosses comparaisons.

Faut pas charrier ! De la « trumpisation » du Parti Québécois ? Calvaire, l'auteur a le sens de l'exagération plus aiguisé qu'une pointe de couteau à steak. Y'a pris toutes les p'tites poignées de main de Paul St-Pierre Plamondon (PSP) pis y'a décidé qu'y serrait le poing du diable. C'est n'importe quoi !

Il faut d'ailleurs y ajouter que ses fans finis n’ont pas reproché à PSP d’être le fidèle de Mathieu Bock-Côté. Mais la réalité est que tous ces hommes utilisent une hyperbole permanente pour transformer leurs adversaires en caricatures idéologiques extrêmes (gauche radicale, wokisme, régime diversitaire), ce qui rend le débat public exaspérant. La technique d'agressivité verbale est d'ailleurs devenue transpartisane, se retrouvant aussi chez certains adversaires que PSP dénonce.

1. La Vraie Affaire sur l'« Ennemi »

L'auteur braille parce que PSP s'attaque à la « gauche radicale » et au « wokisme ».

• Là, là : Si t'es un chef de parti pis que t'as une chance d'aller chercher du monde qui sont tannés de se faire sermonner pis traiter de racistes dès qu'ils ouvrent la bouche, ben, tu le fais ! C'est pas du trumpisme, c'est de la politique. C'est juste de dire à ceux qui se sentent attaqués : « Venez chez nous, on va vous écouter. »
• Le « Wokisme » mal défini ? Ben oui ! C'est justement parce que c'est un mot fourre-tout que tout le monde utilise quand y'est pas d'accord. Faut-tu vraiment un doctorat pour savoir que ça veut dire la poutine de l'identité, des pronoms pis des affaires qui nous tombent sur les nerfs ? L'auteur fait semblant de pas comprendre pour mieux chialer, c'est plate.

2. Le « Pompier Pyromane » : T'as-tu déjà vu un Vrai Feu, Toi ?

Accuser PSP d'avoir inventé la crise du logement juste pour blâmer l'immigration ? Tabarouette ! L'auteur pense-tu qu'on est tous des caves ?

• Les Faits : Quand t'as une crise de l'habitation pis que le système de santé craque de partout, l'immigration, c'est un des facteurs que le monde regarde. Que PSP se serve de ça pour faire de la politique, c'est pas beau, mais c'est pas une conspiration mondiale fasciste ! C'est juste de la démagogie de politicien.
• Les signes religieux à l'école ? L'auteur se demande d'où ça sort. Ben, mon ami, ça sort des débats sur la laïcité. C'est peut-être pas ta priorité, mais pour d'autres, ça l'est. PSP ramasse le feeling du monde. L'auteur a le droit d'être pas d'accord, mais il exagère en parlant d'un « problème fabriqué de toutes pièces ». C'est juste un problème qui n'existait pas pour lui.

3. L'Intolérance à la Critique : La Peur du Chef qui se Fâche

Sérieux, la plainte à l'ombudsman à Radio-Canada ? L'auteur en fait un drame national, comme si c'était la fin de la liberté de presse au Québec.

• Réflexion : Un chroniqueur dit une affaire qui énerve un parti. Le parti se plaint pour montrer les dents. Est-ce que ça va changer le monde ? Non. Est-ce que ça va empêcher Rachel Chagnon de donner son opinion ? Absolument pas. C'est du théâtre politique. L'auteur devrait le savoir, il en fait lui-même.
• Le Boute-en-train : Traiter ça d'intimidation digne d'un Trump... Faisons-nous un peu ! C'est pas une armée qui débarque, c'est un député qui écrit une lettre. Faut prendre une tite wipe froide.

4. La Conclusion : C'est le Québec, pas la Floride !

En bout de ligne, le texte, c'est une grosse ride d'égo pour faire peur avec le mot « Trump ». C'est pratique : tu colles l'étiquette fasciste à n'importe qui fait de la politique autrement, pis vlan, y'est automatiquement disqualifié.

Le Parti Québécois fait de la politique souverainiste identitaire et il essaie de pogner des votes partout où la CAQ en échappe. C'est plein de populisme et de stratégies agressives, oui, mais en faire un copier-coller de l'extrême droite américaine, c'est pousser la patente tellement loin qu'on la perd de vue.

L'auteur devrait se calmer le pompon. On est au Québec. On est capables de faire de la mauvaise politique sans copier les Américains ! Faut arrêter de voir la face de Trump dans le fond de notre bol de gruau.