Néandertaliens : Les inventeurs du "Moi, je me fâche pas, j'agis"
Par Suzy Wong
Inspirée par @Yvesrmorin@plus.qlub.social
Ok, écoute bien, l’ami.e. Après des décennies à penser qu'on était le top du top, on vient de se rendre compte qu'on est pas mal la même chose que nos vieux cousins les Néandertaliens. J'te jure, c'est pas des blagues ! On s'est toujours vantés d'être des champions de la civilisation, avec nos cell et nos shows sur Netflix, pour finalement découvrir que ces gars-là avaient pas mal les mêmes défauts que nous.
La chicane, c'était leur affaire
Les archéologues ont trouvé des crânes de Néandertaliens avec des bobos qui sortaient de l'ordinaire. Des fractures à tête ! On dirait bien que les disputes de famille ne se réglaient pas avec un "On va en reparler" poli. Non, non, c'était plus du genre : "Tu as mangé mon dernier morceau de mammouth ? Attends de voir ça !" Ça, c'était leur version du "like" pas trop subtil sur Facebook.
Manger local, mais vraiment local
Pis là, le summum de l'affaire : le cannibalisme ! On a toujours pensé que c'était une affaire de fous, mais on dirait que pour eux, c'était juste de l'économie circulaire ! "Rien ne se perd, tout se transforme", qu'ils devaient se dire. C'est pas mal plus vite que d'attendre la livraison de la poutine de fin de soirée, mettons.
On est les mêmes, en plus mous
En fin de compte, on a juste remplacé les coups de gourdin par des insultes sur Internet. Au lieu de se manger, on se "cancel". On a juste évolué de la violence physique à la violence psychologique. On se "pitche" des cailloux virtuels, pis c'est pas mal la seule différence. On a beau avoir des chars électriques, des jeans skinny et des podcasts, au fond de nous, on a toujours la même niaiseuse envie de faire le party, se chicaner et, parfois, de se donner des p'tits coups de coude.
Nos chefs de clans ont rien compris non plus
Et si vous pensez que c'est fini, détrompez-vous. La plus belle preuve que rien n'a changé, c'est quand on regarde nos chefs de clans. Tu vois, un Néandertalien, il tapait sur la table avec son gourdin pour prouver qu'il avait raison. Aujourd'hui, on a Donald Trump qui tweet en majuscules. Vladimir Poutine, lui, il a remplacé le territoire de chasse par des pays voisins, mais le principe reste le même : "C'est à moi, pis si t'es pas content, on va s'arranger." Et Netanyahu, c'est le cousin qui te dit toujours qu'il a les meilleurs cailloux pour la chasse, et qu'il faut absolument que tu te mettes de son côté, sinon c'est fini pour toi. Bref, on a beau avoir des costumes et des avions privés, au fond, on n'est pas si loin de la politique du gourdin.
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