L'Enflure, ce mal présidentiel : Pas qu'au cerveau !
Par Suzy Wong
L'Enflure, ce Mal Présidentiel !
Eh bien, mes chers amis, quelle pépite nous a dégotée la Maison-Blanche ! Le cher leader des américains, l'inoxydable Donald Trump, 79 printemps et une tignasse toujours aussi orange, a été frappé par une "insuffisance veineuse chronique". Apparemment, ses petites gambettes ont des "légers gonflements". Et moi qui croyais que toute l'enflure résidait uniquement entre ses deux oreilles ! Quelle surprise !
On commençait sérieusement à se demander si la surchauffe n'était pas un phénomène purement cérébral chez l'homme fort. Genre, une sorte d'inflation cosmique de l'ego qui aurait déformé son cortex et fait déborder son répertoire de "faits alternatifs" sur l'univers entier. On imaginait des artères du jugement tellement bouchées par l'auto-adoration que le bon sens ne pouvait plus circuler. Mais non ! Le corps, dans sa sagesse insondable, a décidé de ne pas laisser la tête s'amuser toute seule. Les mollets, ces humbles serviteurs de la marche, ont enfin exigé leur part du gâteau... du gonflement !
C'est presque une forme de justice poétique, vous ne trouvez pas ? Pendant des années, on a vu une dilatation spectaculaire de la rhétorique, une hypertrophie des promesses non tenues, et une extension galopante des "fake news". On pensait que tout ça était concentré là-haut, dans cette zone où les "chasseurs de sorcières" prenaient vie. Mais la nature, voyez-vous, a horreur du vide, et encore plus de l'enflure solitaire.Alors, désormais, quand le Président Trump se tiendra devant nous, menaçant de bombarder le reste du monde de tarifs douaniers ou de décréter que le ciel est vert, nous pourrons le regarder avec une compassion renouvelée. Ce n'est pas seulement la fureur politique ou l'ingéniosité du verbiage qui fait gonfler ses paroles. Non, c'est aussi, et enfin, un peu de ce sang qui peine à remonter dans ses jambes, cherchant désespérément à rejoindre le reste du spectacle. Une preuve éclatante que, malgré tout le cirque, même les plus grands clowns sont soumis aux lois de la gravité… et du gonflement.
Longue vie aux chevilles présidentielles ! Et puisse cette nouvelle affliction nous éclairer sur la complexité de l'être humain, même quand il est à la tête du "monde libre". Car oui, mes amis, il n'y a pas qu'une seule enflure au cerveau ! Il y a aussi les jambes, le compte en banque, la tignasse, et, soyons honnêtes, parfois même l'ensemble de la démocratie qui en prend un coup.
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