Passer au contenu principal
Carney au pouvoir: Le Canada, une seule poutine ou treize saveurs?
Par Suzy Wong
Mark Carney : le nouveau boss qui va-tu nous laisser tranquille?
Bon, là, depuis mars dernier, on a un nouveau boss à Ottawa, le fameux Mark Carney. Un maître économiste qu'on nous dit, un gars qui a traversé la crise financière mondiale sans trop égratigner le char. Pis là, il débarque avec une phrase-choc : "une économie canadienne, pas treize !" Genre, fini le temps où chaque province faisait son p'tit chemin dans son coin, on dirait que le fédéral veut tout raboutter ensemble, comme une grosse couverte pis un chandail de laine. Faut espérer qu'il ne va pas nous obliger à manger de la poutine avec du bannock en guise d’ustensile juste pour l'unité nationale!
On avoue, le gars a de l'ambition, il veut que ça bouge vite, "avec une rapidité inédite". Ça sent le planning béton et les décisions prises sur le fly, avant même que les fonctionnaires aient eu le temps de finir leur deuxième café. Faut espérer que cette vitesse-là ne va pas juste servir à nous envoyer des directives plus vite que la lumière, sans nous laisser le temps de dire "ouin, mais..."
La décentralisation, une vieille patente encore bonne?
Mais là, la grande question qui nous brûle les lèvres, c'est : Mark Carney, c'est-tu un centralisateur fini ou il va nous laisser un peu de lousse? Parce que, tsé, au Québec, on aime bien gérer nos affaires. Surtout quand ça touche à des patentes aussi importantes que la santé ou l'immigration. On veut pas qu'un p'tit fonctionnaire d'Ottawa, qui n'a jamais mis les pieds dans une clinique de chez nous ou parlé à un nouvel arrivant dans le Bas-du-Fleuve, vienne nous dire comment faire!
On a beau être une fédération, il y a des limites à l'intégration, non? On espère que les fameux "grands changements" qu'il veut faire vont inclure une bonne dose de gros bon sens, pis qu'il va laisser les provinces s'occuper de ce qui les regarde. Les transferts en santé, par exemple, on aimerait bien que ça arrive sans condition, sans qu'il faille remplir mille formulaires pis prouver qu'on a bien respecté la recette fédérale de la santé parfaite. Et pour l'immigration, c'est nous qui vivons avec les nouveaux arrivants, qui les intégrons à notre sauce, alors on devrait avoir le gros bout du bâton, non?
En fin de compte, M. Carney, on vous souhaite bien du succès avec votre économie "une et indivisible". Mais n'oubliez pas que le Canada, c'est un peu comme une belle grosse famille avec des cousins qui aiment bien leur indépendance. Un peu de confiance, un peu de décentralisation, ça ne fait jamais de tort! Surtout quand on parle des affaires qui nous touchent direct dans notre quotidien.
Mark Carney et les bonnes idées pour nous envoyer des chèques... ou pas
Ah, Mark Carney! L'homme qu'on nous a vendu comme le sauveur de l'économie, le cerveau derrière les chiffres, celui qui a traversé les crises financières avec la prestance d'un joueur de hockey qui marque en prolongation. Mais avouons-le, il y a des suggestions économiques qui donnent l'impression qu'on a plutôt affaire au gars qui, avant de devenir Premier ministre, a laissé le gouvernement précédent nous envoyer des chèques par la poste... et enlever la TPS sur nos sapins de Noël et nos sorties au resto pendant deux mois.
On s'imagine déjà la scène : "Monsieur le Premier Ministre [Trudeau], j'ai l'idée du siècle pour relancer l'économie et faire plaisir aux Canadiens! On leur envoie de l'argent direct dans leurs poches! Et pour les fêtes, on leur donne un petit coup de pouce sur le sapin et le souper de Noël!" Quel coup de génie! Qui n'a jamais rêvé de payer moins cher sa dinde farcie et son arbre de Noël en pleine crise inflationniste? Un véritable stimulant économique, n'est-ce pas? Pas du tout un simple pansement sur une jambe de bois, ni une mesure électoraliste déguisée en coup de main aux citoyens.
Heureusement, on peut parier une bonne pizza que ce n'est pas le brillant esprit de Mark Carney, le conseiller d'alors, qui a pondu ces perles de stratégie économique. Lui, le champion de la productivité, le gars qui veut des "grands changements" et une "économie canadienne, pas treize", on l'imagine mal en train de s'extasier sur l'impact macroéconomique d'un rabais sur le baumier ou le restaurant du coin. Son cerveau, on le suppose, est branché sur des idées bien plus complexes, comme la mobilisation de capitaux privés massifs ou la redéfinition de la place du Canada sur l'échiquier financier mondial.
Mark Carney: L'économiste qui voulait (peut-être pas) nos chèques et nos sapins!
Alors, pour l'honneur de notre nouveau Premier ministre et pour préserver l'image de l'intellectuel qu'il est, on va dire que les chèques et les rabais sur les sapins de Noël, c'était probablement l'idée de quelqu'un d'autre au sein de l'équipe précédente. Quelqu'un qui avait le cœur sur la main, mais peut-être un peu moins d'expérience avec les conséquences à long terme des largesses éphémères. N'est-ce pas, Monsieur Carney? Votre réputation d'économiste rigoureux en dépend!
Alors, on garde un œil ouvert, pis on espère qu'il va écouter la sagesse du terroir! Doit-on se croiser les doigts pour qu'il ne nous marche pas trop sur les plates-bandes, ou plutôt pour qu'il nous laisse enfin gérer nos affaires?
Messages les plus consultés
Commentaires