Le Grand Timonier Réchauffé : Trump, l'Armée pis la Fête du Moi !
Par Suzy Wong
La Trump-Parade : Le Grand Cirque Militaire du Moi Inc.
Ah, l'humilité ! Une patente qu'on associe tellement naturellement à Donald J. Trump. Pis quelle meilleure façon d'affirmer son rôle de commandant en chef – au cas où y'aurait un cave qui l'aurait pas compris – qu'en transformant la capitale en un vrai parc d'attractions militaire pour fêter… lui-même ?
On le sait, les États-Unis, c't'une nation de traditions. La fête nationale, l'Action de grâce, Noël… pis maintenant, le "Donald Trump Birthday Bash & Army Extravaganza"! Un événement tellement subtil que ça donnerait des leçons de discrétion à un éléphant dans un magasin de poteries.
Certains esprits chagrins, sûrement des démocrates qui ont les maux de cœur pis qui comprennent rien à la grandeur, osent critiquer cette affaire-là. Une "démonstration autoritaire de pouvoir", qu'y disent. Mais voyons donc ! C'est pas ça le rôle d'un leader exceptionnel de montrer sa force, ses muscles, pis tant qu'à y être, quelques chars d'assaut rutilants pis des avions de chasse qui déchirent le ciel ? C'est ce qu'on appelle la diplomatie par le rugissement, pis personne maîtrise le rugissement mieux que le président Trump.
Le projet de combiner le 250e anniversaire de l'armée américaine avec le 79e anniversaire du président, c'est, faut l'avouer, un coup de génie marketing. Pourquoi fêter deux affaires séparément quand on peut tout fusionner en une gigantesque orgie de patriotisme pis d'autocongratulation ? Imaginez un peu la scène : des vétérans en pleurs qui saluent les prouesses de l'armée, pis au même moment, des partisans en délire qui scandent "USA ! USA !" en agitant des drapeaux à l'effigie du président. C't'incarnation même de la modestie pis du service désintéressé, ça !
Pis la parade ! Ah, la parade ! Pas juste des bébelles militaires récentes, non, non, non. Aussi des vieux tacots rouillés qui ont vu l'Afghanistan, l'Irak, pis sûrement quelques plages normandes. C'est ça, le détail qui tue. Une rétrospective complète de la puissance américaine, mais surtout, une rétrospective de toutes les guerres que l'Amérique a faites, comme pour rappeler à tout le monde que, oui, a toujours été là, pis qu'a va continuer de l'être, tant que son commandant en chef aura un anniversaire à fêter.
Alors, les opposants peuvent ben chialer. Pendant c'temps-là, Donald Trump, lui, va être en train de savourer sa part de gâteau, sûrement décoré d'un tank miniature, en se disant que, vraiment, personne sait commander en chef comme lui. Pis si certains y voient une dérive autocratique, c'est qu'y ont décidément rien compris au show. L'Amérique, c't'aussi un show, pis le producteur en chef est toujours au top de sa forme.
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