L'Hôpital de Mont-Laurier : Quand la Faune Devient Partie Intégrante des Soins, Tabarnouche !

 Par Suzy Wong

Ah, l'hôpital de Mont-Laurier ! Un établissement qui repousse les limites de l'innovation… du moins, en matière de cohabitation interespèces. Pendant que d'autres centres hospitaliers se cassent le beigne à combattre les infections nosocomiales, Mont-Laurier, lui, a embrassé une philosophie ben plus… naturelle. Ici, la gestion des bibittes n'est plus un problème, c'est une caractéristique, une marque de fabrique.

Imaginez la scène : au bloc opératoire, pendant qu'une gang de chirurgiens se concentre sur une job délicate, une mouche virevolte gracieusement au-dessus de l'incision, peut-être à la recherche d'une nouvelle saveur. Pas loin, une coccinelle, du haut de son perchoir sur la lampe de chirurgie, observe la scène avec un air d'expert. On chuchote même que leur présence apporte une touche de biodiversité apaisante, réduisant le stress des patients – pis des praticiens, qui n'ont plus à s'inquiéter de la stérilité, vu que l'écosystème est déjà pas mal en place.

Dans les chambres des patients, le confort est roi. Sauf que, parfois, le confort est partagé avec un pigeon. Oui, un pigeon. Certains patients, loin de chialer, ont développé une relation quasi-thérapeutique avec ces visiteurs ailés. « Il me tient compagnie », confiait une patiente, caressant du regard l'oiseau qui picore des miettes de galette sur le rebord de la fenêtre. Qui a besoin d'une sonnette d'appel quand un roucoulement peut alerter le personnel ?

Une faune qui fait partie des meubles

Pis que dire du rez-de-chaussée ? C'est le carrefour de la vie sauvage, mon ami ! La chauve-souris qui y a élu domicile est devenue la mascotte officieuse. Les visiteurs, loin d'être effrayés, s'émerveillent de sa technique de vol audacieuse entre les chaises de la salle d'attente. D'aucuns suggèrent même qu'elle est en charge de la ventilation nocturne, remplaçant avantageusement des systèmes coûteux pis souvent brisés.

La direction, loin de s'alarmer, a apparemment intégré cette faune à ses programmes. On parle de « thérapie assistée par animaux sauvages », de « collaboration écosystémique pour la santé publique », pis même d'un futur projet de « pollinisation des plantes d'intérieur par les abeilles du service de réadaptation ». Le tout, bien sûr, sous la bannière de la « normalisation ».

Alors, la prochaine fois que vous passerez la porte de l'hôpital de Mont-Laurier, ne vous étonnez pas de croiser une araignée de coin en chef de service, ou un écureuil qui propose des consultations en nutrition. Après tout, dans un monde où tout change si vite, c'est rassurant de savoir qu'au moins à Mont-Laurier, la nature reprend toujours ses droits, même en plein cœur des urgences. Pis franchement, est-ce si pire que les temps d'attente, hein ?


Allez lire ceci : 

CIRCUIT "SANTÉ EN RUINES": DÉCOUVREZ LE CHARME DÉCRÉPIT DES HÔPITAUX DU QUÉBEC (MALADIES NOSOCOMIALES GRATUITES INCLUSES!)


Commentaires

Messages les plus consultés