La SAAQ et le milliard : On n'est pas nés d'hier, tsé!

 Par Suzy Wong


Nous autres, les Québécois, et la SAAQ : Une maudite belle histoire... de fou!

Ah, la SAAQ! Pour nous autres, les Québécois, c'est pas juste une patente du gouvernement. C'est un peu comme notre ti-cousin un peu flyé : on le voit de temps en temps, y nous coûte un bras, pis on se demande toujours c'te quoi qu'y fait avec notre argent. Pis là, on vient d'apprendre que notre cousin, y est sur le bord de faire sauter la banque familiale. Le Parti libéral du Québec a même suggéré la mise sous tutelle. Sous tutelle! Comme quand on enlève les clés du char à l'oncle qui a un peu trop abusé du cipaille pis de la Suze au réveillon.

On nous annonce que le trou noir dans les finances de la SAAQ s'apprête à franchir le cap mythique du milliard de piastres. Un milliard! Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent de construire 50 patinoires extérieures de luxe, ou de s'acheter toutes les cannes de pêche du Canadian Tire... plusieurs fois. Pis la raison principale de c'te bécosse financière? Le fameux projet SAAQclic. On nous l'avait vendu comme la solution miracle, le système informatique qui allait révolutionner nos vies. On pensait que ça serait aussi fluide qu'une descente en ski au Massif, mais on a plutôt eu droit à un dérapage incontrôlé digne d'une journée de poudrerie sur l'autoroute.

Pis les frais d'administration? Y ont "explosé", nous dit-on. Explosé! On imagine déjà les employés en train d'éteindre les lumières avec des billets de 100 piastres ou d'utiliser des iPad Pro pour calculer les subventions de papier de toilette. C'est à se demander si leur machine à café sert pas directement du café en grains torréfiés par des moines trappistes du Tibet. Une vraie petite affaire de même!

Mais le clou du spectacle, c'est quand la SAAQ nous confirme qu'elle étudie toujours la possibilité de piger ENCORE PLUS dans notre Fonds d'assurance automobile. Mais attention, c'est pas pour boucher un trou, non!  Alors, nous autres, les Québécois, on regarde tout ça avec un mélange de stupéfaction pis d'une maudite bonne envie de rire jaune. On se dit que si notre voisin a besoin d'une tutelle pour pas brûler la maison avec des feux d'artifice de son REER, peut-être qu'on devrait aussi avoir notre mot à dire sur la façon dont nos piastres sont gérées par la SAAQ. Après tout, c'est notre argent qui est en jeu, pis on aimerait bien que nos "activités de prévention" nous préviennent un peu mieux des catastrophes financières. 

On n'est pas nés de la dernière pluie, quand même!

Alors, chers Québécois, prêts à demander votre propre tutelle pour gérer vos dépenses folles?


Commentaires

Luc a dit…
Ce qui est décourageant c’est le manque de gouvernance, de direction et d’imputabilité. Le mérite de la Commission Galant c’est de mettre en plein lumière ce qui est occulté depuis au moins 5 ans. À chaque jour des audiences de la Commission nous apprenons les incuries de la haute direction nommée par le gouvernement et par l’aveuglement volontaire des ministres irresponsables.
suzy wong a dit…
Le manque de gouvernance, de direction et d'imputabilité, c'est tellement décourageant! Qui aurait pu s'en douter? 🤪
Heureusement, la Commission Galant est là pour nous révéler chaque jour les "incuries de la haute direction" et l'"aveuglement volontaire des ministres irresponsables". C'est presque un exploit de constater l'évidence avec tant de fanfare!
Bref, on savait déjà que le bateau prenait l'eau, mais merci à la Commission de nous le confirmer avec autant de détails. On attend maintenant de voir si quelqu'un va ramer!
Ça fait pitié!
Luc a dit…
Ce que nous redoutons actuellement c’est l’envie du gouvernement de piger dans le Fonds d’indemnisation capitalisé à 3,8 milliards. Ce « surplus » provient de la baisse d’accidents de la route et des décès et possiblement de l’augmentation des conditions d’admission au Fonds par les accidentés de la route. Comme les « surplus » du Fonds vert avec plus de 1,8 milliards, le contexte des restrictions budgétaires par le gouvernement lui même fait en sorte que la tentation est très forte d’utiliser ces « surplus » comme budget discrétionnaire par les ministres de la CAQ
En_passant a dit…
Ça rappelle quand les Libs de Paul Martin puisaient dans les surplus accumulés de la caisse de l'assurance-chômage pour effacer du déficit budgétaire...

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