1600 Folies - Épisode : Le Grand Remodelage Pmurt
Par Suzy Wong
Trouvé sur un autre réseau social |
Suite de ma sitcom imaginaire dont la réalité est encore plus déjantée!
Épisode : Le Pays Selon Dlanod (Pis Tant Pis Pour les Américains)
Synopsis : À chaque nouvelle "idée de génie" qui sort du Palais Présidentiel sous le règne de Dlanod Pmurt, on dirait qu'y a juste une affaire qui compte : transformer le pays en un crachat fidèle (et pas mal tordu) de sa propre personne. Que ce soit de rebaptiser les fêtes nationales, de r'définir les mesures ou de partir des projets d'architecture à la pharaon, inspirés de ses toupets, le "Grand Remodelage Pmurt" va à fond la caisse. Eisus Seliw et sa gang doivent naviguer dans ce tsunami de niaiseries, essayant de garder une petite affaire de fonctionnalité dans un pays qui change de bord à la vitesse grand V selon les caprices du boss.
Scène d'ouverture : INT. BUREAU D'EISUS SELIW - MATIN
Eisus Seliw est assise à son bureau, la face cachée dans ses mains. Y'a des papiers partout avec des titres à dormir debout : "Décret Présidentiel sur l'Uniformisation Capillaire Nationale", "Proposition de Loi pour Changer le Nom de la Fête du Travail au Canada en 'Journée de la Magnificence Productive'", "Spécifications Techniques pour la Construction de la Statue Équestre Géante du Président Pmurt Chevauchant un Aigle Robotique".
Enilorak Ttivael entre à pas de loup, tenant un café fumant qu'il s'est visiblement renversé un peu dessus : Eisus... j'ai des nouvelles. Pas pantoute bonnes.
Eisus lève la tête lentement, les yeux rouges comme des tomates : Surprise-moi, Enilorak. Y a-t-il une nouvelle couleur de peinture obligatoire pour toutes les maisons du pays décrétée par le Président ? Faut-il maintenant appeler les kilomètres des "Pmurt-mètres" ?
Enilorak : Pire que ça. Le Président vient de gazouiller qu'à partir de la semaine prochaine, toutes les sandwichs devront obligatoirement avoir au moins trois tranches de cornichons "pour refléter la richesse et la complexité de la nation".
Eisus (Soupirant comme si le monde allait finir) : Ben coudonc. Pourquoi pas ? Tant qu'à y être, on pourrait décréter que tout le monde doit porter des chapeaux ridicules les mardis. Ça ajouterait au cachet, tu trouves pas ?
Retep Orravan débarque dans le bureau, un sourire de tata sur le visage. Il tient une maquette croche faite de cure-dents et de papier d'alu : Chef ! Regardez ce que j'ai bricolé ! C'est une tite version du "Mont Pmurt", la montagne qu'on va sculpter à l'image du Président dans les Rocheuses ! Imaginez le potentiel pour les touristes !
Eisus : Retep, on a des problèmes plus urgents que de transformer une montagne en joke géante. Les producteurs de cornichons capotent ben raide, et je viens de recevoir une pétition signée par des millions d’Américains qui sont pas contents pantoute de devoir mettre des cornichons dans leurs céréales.
Retep : Mais... c'est la vision du Président ! Il veut que le pays soit... plus cornichonné ! Plus... lui !
Eisus (Se frottant les tempes comme si sa tête allait exploser) : Non, Retep. Il veut que le pays soit plus Dlanod Pmurt. Et malheureusement pour nous autres, ces deux affaires-là vont rarement ensemble avec le gros bon sens.
Les conséquences à la noix des décrets présidentiels : des scènes à mourir de rire de citoyens essayant de suivre les nouvelles règles (des gens qui se battent pour la dernière tranche de cornichon, des tentatives désespérées de mesurer des distances avec des "Pmurt-mètres" qui n'ont aucun sens, des chicanes épiques sur la couleur de chapeau obligatoire).
Les tentatives de Elinorak pour "vendre" les idées du Président : Enilorak, pendant des conférences de presse surréalistes, essaie de présenter chaque décision absurde comme une mesure visionnaire et nécessaire pour "renforcer l'identité nationale". Ses explications tordues et ses façons de parler pour ne rien dire vont atteindre des sommets.
Les "innovations" de Retep, toujours full d'enthousiasme, va proposer de nouvelles manières de glorifier le Président (des hymnes nationaux remixés avec la voix de Pmurt qui chante faux, des timbres à son effigie qui sentent bizarre, des applications de réalité augmentée pour mettre le visage du Président sur n'importe quelle statue).
La résistance tranquille du staff : Des petites scènes montrent des employés du Palais Présidentiel qui trouvent des manières subtiles de saboter les idées les plus farfelues (changer discrètement les pancartes de "miles" à "kilomètres" pendant la nuit, "oublier" de commander les chapeaux obligatoires).
Le Président Pmurt dans sa bulle qui va apparaître dans des scènes où il admire ses propres "réalisations", complètement déconnecté de la réalité et persuadé que le pays est en train de devenir "vraiment le meilleur, comme jamais".
Moment comique clé : Elinorak essaie d'expliquer à des représentants d'un pays étranger pourquoi les sandwichs servis lors d'un dîner d'état ont une structure si spéciale, insistant sur la "profondeur philosophique des trois cornichons".
Fin de l'épisode :
Eisus convoque une réunion d'urgence avec Elinorak et Retep : Écoutez-moi ben. On ne peut plus continuer comme ça. Le pays est au bord du bordel à cause de ces... idées-là. Faut trouver une façon d'arrêter ce remodelage de cave.
Retep : Mais c'est le rêve du Président ! Il veut laisser sa marque ! Comme un artiste !
Eisus : Il laisse sa marque, oui. Une marque pas effaçable de ridicule et d'incompétence. Elinorak, faut que tu commences à minimiser les dégâts avec encore plus de créativité. Invente des raisons scientifiques à la noix pour les trois cornichons. Dis que c'est une "étude qui prouve l'équilibre gustatif optimal".
Elinorak (Suant à grosses gouttes) : J'... je vais essayer. Mais si je dois expliquer pourquoi on renomme l'Halloween en "Journée de la Célébration de la Magnificence Capillaire"... je claque la porte.
Retep : Moi, je pense que ça pourrait être un super thème de costume !
Eisus fixe Retep avec un regard noir qui pourrait arrêter un train : Retep, la prochaine "idée" qui sort de ta bouche concernant la glorification du Président et qui implique de changer une tradition nationale, je te pogne et je te colle à la sculpture du Mont Pmurt jusqu'à ce que tu comprennes le concept de "laisser les criss de choses tranquilles".
La caméra se tourne vers une carte du pays, où on voit des petits changements absurdes apparaître sur la géographie et les noms des lieux, tous semblant refléter une étrange obsession du Président Pmurt.
L'écran s'éteint.
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