XX, XY... liaisons dangereuses !
Une avalanche de bouquins offrant des leçons sur les relations homme-femme conjoints se trouve sur les tables de chevet de mes trois meilleures copines ainsi que sur la mienne… bullshit ! Tous les bons conseils appris et assimilés dans ces ouvrages pour y voir plus clair s’avèrent totalement inutiles quand il s’agit de les mettre en pratique !
J’ai appris au fil du temps que les femmes et les hommes n’entendent pas du tout pareil les mots parce que leurs deux cervelles les interprètent différemment. En gros, ils n’utilisent pas les mêmes regions du cerveau. Eh oui! Comme le dit si bien celui qui a écrit «Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus»: mon chum et moi appartenons à deux «espèces» différentes! Mais en réalité, ne serait-il pas plus honnête de dire que depuis plus de cinquante ans, le rapport hommes-femmes a tellement évolué rapidement qu’on n’a juste pas eu le temps de redéfinir de nouveaux jalons entre nous? La femme est devenue forte de son statut économique et l’homme parvient de moins en moins à garantir le statut de chef qu’il possède depuis plus de trente-cinq milles ans.
On s’aime et on dialogue beaucoup. Pourtant, plus souvent qu’autrement, on ne se sent pas écouté par l’autre. Surtout, on se sent totalement incompris de l’autre. Probablement parce que mon homme est programmé biologiquement pour la compétition et moi pour la coopération, fréquemment, les mots qu’on se prononce, au lieu de nous lier, ils nous divisent. La femme que je suis prend les arguments au pied de la lettre et beaucoup trop personnellement. L’homme qui est le mien peut me remettre en question avec fougue, et ensuite me parler comme si rien ne s’était passé. À ce moment précis, le petit hamster qui court quelque part dans ma tête arrive à la conclusion que voici: «voilà la preuve qu’il s’en moque, voilà la preuve qu’il ne m’aime pas tant que ça, parce que s’il m’aimait, il ne m’adresserait pas la parole de cette manière! » J’oublie du même coup que ce qui est vrai pour ma logique, ce n’est pas spécialement vrai dans sa logique. Mais est-ce concevable de dire que les femmes et les hommes ont un cerveau si différent l’un de l’autre que plusieurs hommes et femmes finissent par se quitter pour cette dissimilitude ? C’est de la connerie, à mon avis. Si c’était véritablement le cas, faudrait m’expliquer pourquoi les couples homosexuels que je connais ne durent jamais plus de trois ans. Leurs cervelles et leurs hormones sont similaires et, malgré cela, ils n’ont pas moins de misère à se comprendre qu’Adam et Êve!
Alors, que faire pour que la communication ne soit pas totalement rompue ? C’est sûr que si on s’obstine à penser que les femmes et les hommes ne sont pas faits pour vivre ensemble, ça nous aidera pas à nous rassembler. Bref, ce n’est qu’à force de dialogue, de patience et d’amour que nos rapports amoureux pourront passer du champ de bataille obligatoire à un sol pacifique où il fait bon grandir ensemble. Eh oui ! accordons une minute de plus à la discussion même si celle-ci nous ennuie. Il faut se donner la chance de se rendre à l’évidence que les différences portent moins sur le fond que sur la forme.
Mais combien la forme est importante, me direz-vous !
J’ai appris au fil du temps que les femmes et les hommes n’entendent pas du tout pareil les mots parce que leurs deux cervelles les interprètent différemment. En gros, ils n’utilisent pas les mêmes regions du cerveau. Eh oui! Comme le dit si bien celui qui a écrit «Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus»: mon chum et moi appartenons à deux «espèces» différentes! Mais en réalité, ne serait-il pas plus honnête de dire que depuis plus de cinquante ans, le rapport hommes-femmes a tellement évolué rapidement qu’on n’a juste pas eu le temps de redéfinir de nouveaux jalons entre nous? La femme est devenue forte de son statut économique et l’homme parvient de moins en moins à garantir le statut de chef qu’il possède depuis plus de trente-cinq milles ans.
On s’aime et on dialogue beaucoup. Pourtant, plus souvent qu’autrement, on ne se sent pas écouté par l’autre. Surtout, on se sent totalement incompris de l’autre. Probablement parce que mon homme est programmé biologiquement pour la compétition et moi pour la coopération, fréquemment, les mots qu’on se prononce, au lieu de nous lier, ils nous divisent. La femme que je suis prend les arguments au pied de la lettre et beaucoup trop personnellement. L’homme qui est le mien peut me remettre en question avec fougue, et ensuite me parler comme si rien ne s’était passé. À ce moment précis, le petit hamster qui court quelque part dans ma tête arrive à la conclusion que voici: «voilà la preuve qu’il s’en moque, voilà la preuve qu’il ne m’aime pas tant que ça, parce que s’il m’aimait, il ne m’adresserait pas la parole de cette manière! » J’oublie du même coup que ce qui est vrai pour ma logique, ce n’est pas spécialement vrai dans sa logique. Mais est-ce concevable de dire que les femmes et les hommes ont un cerveau si différent l’un de l’autre que plusieurs hommes et femmes finissent par se quitter pour cette dissimilitude ? C’est de la connerie, à mon avis. Si c’était véritablement le cas, faudrait m’expliquer pourquoi les couples homosexuels que je connais ne durent jamais plus de trois ans. Leurs cervelles et leurs hormones sont similaires et, malgré cela, ils n’ont pas moins de misère à se comprendre qu’Adam et Êve!
Alors, que faire pour que la communication ne soit pas totalement rompue ? C’est sûr que si on s’obstine à penser que les femmes et les hommes ne sont pas faits pour vivre ensemble, ça nous aidera pas à nous rassembler. Bref, ce n’est qu’à force de dialogue, de patience et d’amour que nos rapports amoureux pourront passer du champ de bataille obligatoire à un sol pacifique où il fait bon grandir ensemble. Eh oui ! accordons une minute de plus à la discussion même si celle-ci nous ennuie. Il faut se donner la chance de se rendre à l’évidence que les différences portent moins sur le fond que sur la forme.
Mais combien la forme est importante, me direz-vous !
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