La séparation ou le divorce doit être l’exception

Quand on décide de faire des enfants, faudrait se mettre dans la tête que la séparation ou le divorce doit être l’exception. Il faut cesser de banaliser la séparation ou le divorce quand on a des enfants. Sachez-le bien!  Vos enfants n’ont pas besoin que leurs parents s’adorent ni même qu’ils soient super tendres l’un envers l’autre, ils ont surtout besoin qu’ils restent ensemble. Au moins jusque leur 6ième année d’existence.  Évidemment, s’il est question de violence conjugale, physique ou verbale, si votre vie ou celle de vos enfants est en danger, là, c’est sûr et certain qu’il est préférable de sortir les enfants d’un environnement malsain.  Sinon,  soyez en sûrs : quand on demandera à vos enfants  quel a été l’événement le plus stressant de leur vie, ils vous répondront : « Votre séparation! »

Bref, avant de scier votre famille, soyez bien conscients que vos enfants vont en souffrir. En prime, en plus de se taper le stress de la séparation, leur niveau de vie risque de s'en trouver diminué vu que vous vivrez vous-mêmes une bonne instabilité économique qui elle, peut influer sur l'avenir des enfants. Le manque de ressources, de manière directe ou non, risque d'affecter la santé et le bien-être des enfants.  Un divorce, la plupart du temps,  pour les mères qui ont souvent la garde à plein temps, au cours des trois premières années, cause  plusieurs changement d'emploi et de résidence.  Bref, rien pour rassurer les enfants.

Je sais, ce que j’écris est loin du fameux cliché «les enfants sont heureux si les parents sont heureux» ou de «les enfants s’adaptent à tout», mais ces phrases-là, soyons honnêtes, elles sont faites dans l’unique but de déculpabiliser les adultes.  Les enfants de 2 à 5 ans sont trop jeunes pour comprendre ce que signifie le divorce et ils sont donc susceptibles d'être confus et d'avoir peur de perdre le parent qui n'a pas la garde. Ils ont tendance à se blâmer du divorce de leurs parents. Nombre d'entre eux, surtout les garçons, régressent, deviennent agressifs et piquent des colères. Vous qui êtes en train de vous séparer, gardez à l'esprit que les jeunes enfants ne voient les choses qu'en fonction d'eux-mêmes, c'est-à-dire qu'ils se croient la cause des événements extérieurs.  Ils seront beaucoup plus exposés à l'anxiété, la tristesse, la dépression, aux troubles de l'alimentation ou du sommeil, aux problèmes à l'école, à la consommation abusive de drogues ou d'alcool, etc.  

Vous séparez ou vous divorcez, est-ce vraiment la meilleure des solutions pour vous ?  Vous pensez que tout ira mieux après ? Et si c'était un leurre ?

Et si votre réponse est que le divorce est vraiment nécessaire, allez donc en médiation.

La médiation familiale subventionnée

Le ministère de la Justice du Québec permet à tous les couples ayant des enfants à charge de bénéficier de 5 heures de services professionnels, dans le cas d’un processus de séparation et de 2,5 heures de services professionnels, dans le cas d’une demande de révision d’un jugement ou d’une entente ou pour des parents qui ont déjà bénéficié des services de médiation familiale ou pour des parents qui ont déjà obtenu un jugement en séparation de corps.

La médiation familiale - Négocier une entente équitable
http://www.justice.gouv.qc.ca/francais/programmes/mediation/accueil.htm
Pour Laval et Montréal
http://mediation-mtllaval.com/bienvenue/

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