Le pire aurait-il pu être évité ?

À PROPOS DES PROPRIÉTÉS sur les rives du fleuve et les cours d'eau au Québec

Suzy Wong

Les rives du fleuve et les cours d'eau au Québec appartiennent à qui ? Quand tout va bien, que le soleil brille de ses milles feux, que l’été scintille, c’est assez tangible que l'accès aux cours d'eau concerne une minorité de québécois, soient ceux qui ont des propriétés privées. Toutefois, lorsqu'un sinistre survient, soudain, toutes ces rives du fleuve et de nos rivières qui débordent, se mettent à nous concerner parce que la facture des dégâts nous sera partagée et qu’on devra l’accepter sans dire mot.   

Qu’ils se le disent aux jours d’aujourd’hui : les propriétaires riverains, même si depuis un mois ils vivent un sale moment, ils doivent se souvenir qu'ils sont privilégiés d’avoir accès aux rives du fleuve et des cours d'eau dont les autres québécois ne peuvent profiter quand beau temps il y a le reste de l’année.  

Là, pour les nombreuses inondations partout au Québec, je ne parle pas des propriétaires qui habitent des terrains où l'on n'aurait jamais cru qu'ils seraient inondés.  Ceux-là, il me paraît clair qu'on se doit de les dédommager. Je fais plutôt allusion à ces propriétaires qui ne sont pas assurés parce que leur zone n'était pas assurable.  Pour ces gens-là, eh bien! c'est fort ennuyeux, mais je n'ai pas vraiment le goût de défrayer pour eux. De les sortir de là, aucun problème, mais très certainement pas de les aider à se reconstruire au même endroit.  

Pour rester au courant :

Pour surveiller la crue des cours d'eau de la région de ​Laval, consultez le site Internet de Sécurit​é publique Québec​​.

La bonne nouvelle du jour : Les niveaux de l'eau devraient diminuer à partir d'aujourd'hui !


TOUJOURS À PROPOS DES PROPRIÉTÉS sur les rives du fleuve et les cours d'eau au Québec

François Laurier
 
En fait, ceux qui sont à blâmer, ce ne sont pas tant les propriétaires riverains que les promoteurs immobiliers qui flairent le cash et qui se foutent des conséquences possibles en construisant sur le bord de l'eau.  Il y a aussi ces fameuses personnes bien placées là où il faut, ces petits roitelets qui acceptent de changer le zonage à la condition que ça rapporte gros en taxes municipales ou/et en enveloppes brunes.  

MPuis ce qui m'écoeure le plus, ce sont les compagnies d'assurances qui vont encore tout faire pour ne pas dédommager, qui vont se cacher sous le fameux "Act of God" pour refuser de payer.  Pourtant, selon le Bureau d'Assurance du Canada, le "Act of God", c'est juste une légende urbaine.   Pourtant, chaque fois qu'il y a une catastrophe ou un sinistre majeure, c'est leur première excuse pour refuser de payer. Du genre de « Nous sommes désolés, c'est un Act of God.  Il n'y a pas de couverture pour ça ». Pour en savoir plus, allez lire Une assurance pour les « acts of God »?    



Selon Banque Nationale Assurances Jusqu'à récemment, les assureurs en assurance habitation ne couvraient généralement pas les dommages causés par la crue des eaux. Pourquoi ? Parce que ce phénomène était considéré comme prévisible.  Les zones inondables sont bien connues et répertoriées tant par les municipalités que par les gouvernements provincial et fédéral. Depuis le mois de mars 2017, le débordement de cours d'eau est un risque qui peut être couvert, sous certaines conditions, par l'option supplémentaire «Eau du sol, égouts et débordement de cours d'eau».



Bravo et merci !

En terminant, LMDSW/MultidimensionnELLE tient  à remercier tous ceux qui y vont de leurs efforts afin de  prêter main-forte aux sinistrés.  Dans toute cette tragédie, ces inondations historiques, un peu partout au Québec, que ce soit à l'île Bizard, à Gatineau, en Mauricie, à Montréal ou à Laval, toutes ces chaînes de bénévolesqui aident d'une façon ou d'une autre nos concitoyens sinistrés, c'est beau à voir !

Pour votre information, La Croix-Rouge met en place une collecte de fonds.






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