Le Serpent qui mange le Petit Peuple: Assez, c'est assez!
Par Suzy Wong
Réflexion suite à la lecture de « Pourquoi La Grève Nous Dérange d’Émilie Nicolas dans Le Devoir: https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/933336/pourquoi-greve-nous-derange
Grève évitée de justesse ce week-end! Youppi!
Pour parler en bon québécois et dire les vraies affaires, il faut arrêter de niaiser avec la puck:
- LÀ, LÀ! On est pogné avec une pénurie de logements et les prix qui montent.
- CLAIREMENT, le gouvernement et les municipalités ont leurs gros torts là-dedans, c'est pas des petits pêches!
- TOUT LE MONDE subit l’inflation, tout le monde a vu son pouvoir d’achat se faire couper en deux. À un moment donné, faut s'calmer le pompon et en revenir de tout ça!
Critique de la gouvernance:
Les syndiqués ont le droit de vouloir améliorer leur sort, c'est légitime. Mais quand le gros dérangement d’une grève écrase le petit monde, les moyens de pression sont rendus inacceptables.
Le coût de la Grève: Qui paie la Facture?
Mais surtout, il fallait mieux définir ce qu'est un service essentiel! C'est le point de départ pour une vraie paix sociale dans le transport!
Et voici pourquoi ce manque de définition est grave:
- C'est le petit entrepreneur qui écœure! Quand le transport arrête, les PME et les commerces de quartier perdant leur achalandage et leurs employés sont en retard ou absents. Ce sont ces petits patrons qui paient la facture des syndiqués qui demandent plus.
- C’est l’économie qui pète! On parle juste de la STM, mais c'est pareil avec les ports ou le rail: c'est toute la chaîne d'approvisionnement qui est fuckée. Le Québec est déjà champion des grèves au pays, ça freine l'investissement.
Le monde est trop pris à la gorge pour absorber l'impact d'une grève des autres. Pour négocier vraiment, il faut un levier qui ne brise pas le dos de la majorité.
Vous le voyez, le serpent qui se mord la queue? L'outil pour de meilleurs salaires finit par étrangler le monde qui essaie déjà de joindre les deux bouts.
Le double Discours de Québec Solidaire: La Solidarité en papier mâché
Quand un chauffeur de bus qui pogne facilement 100 000 $ avec ses primes de soir et sa retraite en or fait la grève, qui souffre? C'est l'étudiant qui ne peut pas se rendre à son examen, le préposé qui manque son shift à l'hôpital parce que l'autobus ne passe pas, ou la monoparentale qui n'a pas les moyens de se payer un taxi.
Où est la solidarité solidaire quand elle ferme les yeux sur cette minorité qui prend le reste de la population en otage? C’est facile d’être «solidaire» des syndicats qui ont de gros moyens, mais quand vient le temps de défendre le petit monde qui n'a pas de voiture et qui dépend des transports, ils sont où?
ASSEZ, C'EST ASSEZ.




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