Trop de pouvoir pour les syndicats? Hein, donc!
Par Suzy Wong
On vient de toucher à la plus grosse vache sacrée du Québec, pis là, ça brasse dans la cabane, non, mais!
«On est à la guerre», dit Magali Picard... «LA FTQ PRÉVIENT QUE CE SERA LE CHAOS»
Oh, lala! La guerre! Le chaos! Calmez-vous le pompon, la gang, on dirait que le ciel nous tombe sur la tête juste parce que le gouvernement a osé dire: «Montrez-nous vos chiffres, les amis!»
«On est à la guerre», dit Magali Picard... «LA FTQ PRÉVIENT QUE CE SERA LE CHAOS»
Oh, lala! La guerre! Le chaos! Calmez-vous le pompon, la gang, on dirait que le ciel nous tombe sur la tête juste parce que le gouvernement a osé dire: «Montrez-nous vos chiffres, les amis!»
Imaginez-vous donc la tragédie! Le gouvernement Legault, notre (pas le mien) bon père de famille, qui s’est dit: «Attends un peu, on répète les mêmes chicanes de cours d’école depuis 40 ans, et à chaque négociation, c’est le même scénario de show de boucane où le monde est pris en otage! C’est peut-être le temps de graisser la pinotte de ce modèle-là qui pue le vieux, non?»
Parce que, tsé, quand tu fais les mêmes niaiseries pendant des décennies et que tu as toujours les mêmes maudits résultats, faut avoir l’honnêteté de se dire: «Faut peut-être arrêter de niaiser!»
C'est pas une question d’être contre la sainte-parole des syndicats (Dieu nous en garde!) mais juste de revenir à de quoi qui a l'air d'un système qui sert vraiment le monde qui travaille pis la province au complet, au lieu de servir juste la petite clique des leaders qui chialent en ondes.
Parce que le Québec, c'est l'endroit où on a inventé le concept de service essentiel, sauf quand on a le goût de chialer. Le modèle ne fonctionne plus? Ben voyons donc! Y fonctionne à merveille... pour ceux qui font le chantage!
Mais là, quand on parle de transparence ou de donner aux travailleurs la possibilité de choisir où va leur argent de cotisation (l’horreur!), là, c'est l'affaire de l'année! C'est de l'anti-syndicalisme primaire! C’est criminel!
La réalité, c’est que le système, il est magané en tabarouette. Le débat, ce n'est pas de faire disparaître les syndicats (faut ben que quelqu'un chiale pour nous!), mais de les forcer à prendre un air neuf et à arrêter de faire des beaux-frères avec les méthodes des années 70.
Est-ce qu'on pourrait avoir un modèle qui run au lieu de juste faire du stop and go de grève? C’est juste ça, la question!



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