Trump à l'ONU : le stand-up qui a fait rire le monde
Par Suzy Wong
Un chef-d'œuvre de non-sens : le discours de Trump à l'ONU
Ce n'était pas un discours. C'était un chef-d'œuvre, une symphonie du non-sens qui mérite une place au Panthéon de la bêtise humaine. D'ailleurs, une heure d'ovation serait le strict minimum pour un tel talent. On devrait enseigner ce discours dans les écoles de diplomatie pour montrer exactement comment ne pas s'exprimer.Oubliez la diplomatie feutrée et les échanges policés. C'était plus une performance de stand-up improvisée. Un mélange détonant de blagues sur les escaliers mécaniques, de critiques virulentes des institutions internationales et de théories sur l'énergie.
Voici quelques-uns des plus grands succès de son "album" de l'ONU :
— " L'ONU, c'est comme le téléprompteur... ça ne marche pas !" : Un morceau d'anthologie où Trump a fustigé l'organisation mondiale tout en se plaignant d'un téléprompteur défaillant. On se demande s'il ne s'attendait pas à ce que l'ONU règle aussi ce problème...
— "L'Europe va en enfer (et c'est la faute des migrants et de l'énergie)" : Un titre sombre, mais plein de conviction. Il a mis en garde l'Europe qui, selon lui, est en train d'être "dévastée" par l'immigration et la "supercherie écologique" des énergies renouvelables.
— "Le climat, la plus grande arnaque du monde" : Un classique indémodable du répertoire trumpien. On imagine les experts du climat s'étouffer avec leur café en l'entendant.
Le clou du spectacle : la vérité selon Trump
Trump a aussi fait des "révélations" sur ses exploits militaires, comme le fait d'avoir "complètement oblitéré" des sites nucléaires iraniens, un fait que ses propres services de renseignement nient. C'est un peu comme si votre oncle fanfaron racontait ses exploits de pêche en triplant la taille du poisson.Le moins qu'on puisse dire, c'est que Donald Trump n'a pas la langue dans sa poche ! Il a affirmé avoir mis fin à sept guerres sans même que l'organisation ne s'en rende compte.
Tous les dirigeants du monde sont là, attentifs, et là, Trump déclare en substance : « Pendant que vous faisiez vos réunions, moi, j'ai mis fin à sept guerres. J'ai été tellement efficace que personne n'a rien vu. »
Tous les dirigeants du monde sont là, attentifs, et là, Trump déclare en substance : « Pendant que vous faisiez vos réunions, moi, j'ai mis fin à sept guerres. J'ai été tellement efficace que personne n'a rien vu. »
Mais de quelles guerres parlait-il, au juste?
C'est là que ça devient mystérieux. Si la liste exacte n'a jamais été révélée, on peut supposer qu'il a compté dans le lot quelques-uns de ses "succès" diplomatiques. Certains médias ont rappelé qu'en août 2025, il s'était déjà attribué le mérite d'avoir mis fin à six guerres, soit une par mois. Une cadence digne d'un super-héros, ou du moins d'un homme qui ne manque pas d'imagination.
Parmi les conflits qu'il aurait « réglés », on peut penser :
Parmi les conflits qu'il aurait « réglés », on peut penser :
• À la guerre en Ukraine, pour laquelle il a souvent dit pouvoir trouver une solution en 24 heures. Un dossier qu'il a donc certainement considéré comme bouclé.
• À la guerre contre le terrorisme, un combat qu'il a mené avec ses propres méthodes.
En résumé, si on se fie aux déclarations de Donald Trump, le monde aurait connu une période de paix sans précédent. Une paix tellement discrète qu'elle serait passée inaperçue des Nations unies. Il faut dire que si les guerres se terminent en secret, comment le savoir ?
Un visionnaire du chaos
Mais peut-être est-il temps d'élargir notre vision de la paix. Foutre le bordel n'est pas un chaos, c'est peut-être une stratégie de négociation avant-gardiste.Considérez l'approche traditionnelle : des gens assis autour d'une table, qui parlent et parlent... C'est lent, inefficace et terriblement ennuyeux. La méthode de Trump, en revanche, est un "Peace-building par l'effritement". En créant des tensions partout, il oblige les gens à se dépasser, à s'unir contre un ennemi commun : ses États-Unis ! C'est une paix qui naît non pas du consensus, mais de la fatigue universelle de sa présence.
C'est une nouvelle école de pensée. On ne crée pas la paix, on la rend inévitable. S’il ne mérite pas un prix Nobel pour ça, je ne sais pas qui le mérite !
Commentaires