Trump, la marionnette de Vladimir Poutine.
Par Suzy Wong
Tabarouette, la politique, c'est rendu un cirque pis Poutine, c'est le clown en chef qui est en train de se payer la tête de tout le monde. C'était clair comme de l'eau de roche que la Russie ne se contenterait pas de l'Ukraine. Faut être pas mal cave pour penser qu'un gars comme lui est juste en train de se battre pour un bout de terrain. Poutine, y s'en crisse pas mal des beaux sourires de Donald. On dirait que toute la diplomatie de Trump a servi à rien. C'est comme essayer d'éteindre un feu de forêt avec un pistolet à eau.
D'ailleurs, la pire attaque aérienne de la Russie a eu lieu en Ukraine cette fin de semaine, pis ça, c'est arrivé pas longtemps après un "sommet" en Alaska pis plein d'autres niaiseries de la sorte. On se demande à quoi servent ces rencontres, si ce n'est à donner à Poutine le temps de recharger ses missiles.
La Pologne, le « piton » de l'OTAN et le gros bonhomme
On se demande comment la Pologne peut rester de marbre. Eux, ils ont goûté à la médecine russe et allemande en 1939. Faudrait peut-être qu'ils s'allument un peu et qu'ils pèsent sur le piton de l'Article 5 de l’OTAN. En fait, Varsovie a demandé à l'OTAN d'activer l'Article 4, qui prévoit des consultations entre alliés. C'est pas la clause « on va se battre », c'est la clause « on va se parler ».
D'ailleurs, le Conseil de l'Atlantique Nord s'est retrouvé au niveau des ambassadeurs pour une réunion qui était prévue depuis longtemps. Ils ont décidé que cette réunion se tiendrait dans le cadre de l'Article 4. C'est un peu comme si tu avais un party prévu depuis des mois, pis au dernier moment, tu décides de l'appeler « réunion de crise » pour que ça ait l'air plus sérieux.
La clause qui fait peur au monde
L'Article 5, c'est la pierre angulaire de l'OTAN. On a tous entendu parler de ce fameux « un pour tous, tous pour un ». L'idée est que personne ne voudrait s'attaquer à une coalition de pays aussi puissants. C'est comme si un petit gars se frottait à un groupe de costauds qui ont tous promis de le défendre.
Un bouclier, mais pas une garantie
Malheureusement, la clause ne garantit pas la paix. Elle ne dit pas non plus que les pays doivent se lancer dans une guerre immédiate. Chaque pays est libre de déterminer la réponse qu'il juge nécessaire, incluant l'usage de la force armée. En d'autres mots, un pays peut décider d'envoyer de l'équipement militaire, de mettre en place des sanctions économiques ou même de ne rien faire, tant qu'il « aide » l'allié en question.
Le cas de la Moldavie… et de l’Ukraine
Il va être temps que l'OTAN mette ses culottes. Sauf pour la Moldavie, puis l’Ukraine bien sûr, vue qu'ils ne font pas partie du club. C'est comme si on était le seul ami qui n'est pas invité à une fête, pis qu'on regarde de l'autre côté de la clôture, tout en espérant que les autres vont nous défendre. Cette réalité les place en première ligne et rend le reste de l'Europe nerveuse.
La diplomatie, la seule option?
Face à cette situation, l'Ukraine et la Moldavie ne peuvent compter que sur la diplomatie et l'aide militaire des pays alliés, mais sans la garantie de l'Article 5. Pour ces pays, c'est comme regarder le tyran de la cour d'école se diriger vers eux, sans avoir la garantie que les grands frères vont intervenir.
On se demande ce qui va se passer si Poutine débarque.
La guerre des drones
Quand on voit des drones violer des espaces aériens, on se dit que c'est une petite chicane de voisins. Des violations d'espaces aériens sont déjà monnaie courante entre les États-Unis, le Canada et la Russie. On dirait que c'est un peu comme un jeu de chat et de la souris qui se passe au-dessus de nos têtes. On se dit que c'est pas grand-chose, mais c'est comme une petite brûlure au quatrième degré.
Poutine et Donald le vieux « crissss de sénile »
Pendant ce temps, Donald n'a toujours pas réalisé que Poutine n'en a rien à faire de lui. C'est un peu comme une partie d'échecs, mais on a l'impression que l'un des joueurs est en train de jouer au Scrabbles. C'est ça la politique. Et on se demande pourquoi les gens ne s'y intéressent pas.
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