Le référendum du PQ sur la laïcité

 Par Suzy Wong

 

Eh ben ! Si le but, c'est de nous crinquer au max, de partir une chicane de famille qui va durer jusqu'aux Fêtes, pis de s'assurer que personne ne parle d'autre chose que de signes religieux, PSPP a trouvé la seule idée qu'il lui restait dans sa filière. C'est d'une efficacité    déconcertante !

La meilleure façon de fendre le Québec en deux
On était déjà divisés sur la Loi 21, la clause grand-père, l'affaire du kirpan... Mais là, le chef péquiste a eu un flash de génie : pourquoi s'arrêter aux adultes ? On attaque la corde sensible du petit québécois : nos enfants.
Avant, on se disait : « Bon, OK, la prof' doit être neutre, c'est la Loi. On n'aime pas ça, mais c'est ça. » C'était une chialage d'adulte.
Maintenant ? Il propose de faire la police du vêtement dans la cour d'école pour des enfants de six ans !

— Tu imagines la scène ? Un petit élève du primaire qui porte un collier avec une petite étoile de David, ou une fillette avec un discret hijab, et là, on va lui dire : « Hé ! Ça, c'est ostensible ! Enlève ça, sinon c'est la Direction ! »
— C'est la garantie qu'on aura des titres de journaux croustillants tous les matins, avec des photos de parents fâchés qui crient à l'exclusion et des chroniques d'opinions qui s'étirent sur trois pages !

En gros, PSPP nous a dit : « Vous voulez polariser ? On va polariser pour vrai. On va prendre un enjeu qui touche l'identité profonde et on va le déposer direct sur le bureau du directeur d'école. »

Il ne pouvait pas trouver meilleur moyen de nous faire frapper sur les murs et de s'assurer que le Québec capote en deux. C'est l'idée la plus brillante... ou la plus terrible, c'est selon si tu veux l'unité ou la division !

Mon opinion: Ça va barder!