L'âgisme vs. le Racisme : c'est-tu exagéré?
Par Suzy Wong
Plus tôt aujourd’hui j’ai écrit à @Qlub :
« Ah, la tragique fin de Joyce Echaquan ! Quel moment émouvant ce fut. Toute la province a été "ébranlée," oui, absolument, ébranlée... pour la durée d'un cycle médiatique. Cinq ans se sont écoulés depuis que ce drame a mis en lumière, le problème de la discrimination systémique dans nos soins de santé. Et les changements ? Ils se font, paraît-il, à très petits pas. À la vitesse d’un escargot qui aurait consommé une dose massive de somnifères, afin de ne surtout pas déranger le statu quo. »
Et j’ai eu un commentaire, qui, sur le coup, m’a paru hors contexte. Mais avant de répondre avec mes grands sabots, j’ai pris le temps d’y réfléchir et ce Claude Roy avait pas tort pantoute!
Ma réflexion:
Ben non, c'est pas exagéré du tout, mais faut s'entendre sur les mots!
Le Sarcasme du Système
Faut croire que la seule vraie différence, c'est que l'âgisme vous laisse au moins le temps de vous faire du mal à petit feu, tandis que le racisme a un effet coup-de-poing qui est beaucoup plus directement mortel.
— Le racisme (Cas Echaquan) : Lui, il a été fatal. On a mis une étiquette basée sur l'origine (Autochtone = toxicomane), ce qui a pourri les soins dès le départ et a contribué à son décès. C'est le mépris qui tue quand il est systémique, surtout dans un hôpital. Ça, c'est de l'efficacité!
— L'âgisme : Ça tue aussi, mais souvent plus lentement. C'est quand on vous met une étiquette d'« incompétent » ou de « vieux/fatigué » juste à cause de l'âge. Ça mène à de la négligence ou au refus de traitement agressif (. genre : « À quoi bon opérer, il est trop vieux »). Ça, ça gruge votre dignité et votre santé jusqu'à la corde.
Faut se le dire
Le vrai parallèle, c'est ça : les deux sont des biais toxiques qui font en sorte qu'on juge une personne au lieu de la soigner ou de la respecter. Et ça, c'est toujours grave, que ça arrive à 20 ans, à 40 ans ou à 80 ans.





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