SAAQclic : des millions en fumée, la pandémie en coupable

 Par Suzy Wong

Suite à un article @lapresse

Quand la pandémie paye la traite des ti-counes

Apparemment, le bureau du ministre Bonnardel était au courant dès l'été 2020 que le projet SAAQclic, c'était une maudite piasse de plus que prévu. Mais, ben, c'était pas un problème. Ils ont mis ça sur le dos de la pandémie.


Ah, la pandémie. C'est l'excuse parfaite pour n'importe quelle gaffe. C'est comme le mot magique qui te sort du trouble.
 

Les gaffes du gouvernement? C'est la faute à la pandémie!

- Un projet de plusieurs millions qui part en couille? C'est la pandémie.
 

- Les routes sont pires que des champs de patates? C'est la pandémie.
 

- Ton auto a l'air d'une vieille 2005? Ben non, c'est la pandémie, mon chum!


On peut imaginer la conversation au bureau du ministre :


Le ministre : "Les gars, SAAQclic, ça va coûter plus cher que le prix d'un char de luxe."


Un conseiller : "Hein? On va dire quoi aux gens?"


Le ministre : "La pandémie!"


Un autre conseiller : "Mais c'est un projet informatique, les gars travaillent de chez eux. Pis ça fait trois ans qu'on en entend parler, là.

"
Le ministre : "M'en fous! La pandémie, ça sonne bien. On va dire que les semi-conducteurs ont manqué. Pis le monde va rien comprendre, pis c'est ça qui compte."


C'est ben de même que ça marche. La pandémie, c'est l'équivalent politique de "le chien a mangé mes devoirs", sauf que le chien, c'est un virus. Pis le pire, c'est que ça marche en maudit.

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