L'ONU et l'aide à Gaza : Un Bilan Mystère

 Par Suzy Wong


Ah, l'ONU ! Toujours sur la coche, hein ? Ou ben pas du tout, on dirait ! À Gaza, nos amis des Nations Unies, dans leur sagesse infinie pis leur patente à papier, savent même pas combien de cargaisons d'aide humanitaire sont en attente. Non, mais c'est pas beau, ça ? On parle de monde qui crèvent de faim pis de soif, pis pour l'ONU, c'est comme un inventaire de bas dépareillés, un gros mystère.

Le problème ? Ah, le problème est tellement simple pis tellement drôle dans son absurdité : Israël donne pas le go pour passer aux points de passage. Faque, l'aide est là, juste là, à portée de main, mais elle peut pas bouger. C'est comme si t'avais un extincteur quand ta maison brûle, mais que le gouvernement t'interdisait de l'utiliser sans un permis spécial délivré par... le feu lui-même.

L'ONU, avec son grand cœur pis ses formulaires à n'en plus finir, faut qu'elle ait une autorisation pour que les camions passent la frontière – là où la marchandise est sagement déchargée. Après ça, elle a besoin d'UNE AUTRE autorisation pour que ses PROPRES camions, déjà DANS Gaza, puissent aller chercher cette même aide. On frôle le génie comique, c'te patente-là ! Les refus pis les bâtons dans les roues sont tellement fréquents qu'on se demande si c'est pas un nouveau sport olympique : le lancer de paperasse humanitaire.

L'art de la non-solution pis du gros n'importe quoi

Pendant qu'Israël jure, la main sur le cœur, que "l'aide n'est pas bloquée" (elle attend juste, pépère, de se distribuer toute seule, sûrement), l'ONU pis les autres organisations humanitaires se morfondent en voyant le tas d'obstacles. C'est une danse macabre où personne est responsable, mais où tout le monde crève de faim.

En mars, on a eu droit à un "blocus total", juste pour mettre du piquant, pis un "assouplissement partiel" fin mai. Mais bon, ça a pas empêché les gros bonnets de l'ONU de nous sortir un délicieux euphémisme : la population "meurt de faim". Ah, la subtilité des rapports officiels !

Même la Cour internationale de justice a dû s'en mêler, en disant à Israël de "prendre des mesures". Mais entre les ordres pis la réalité sur le terrain, y'a un monde... pis surtout, des tonnes de cargaisons d'aide qui attendent d'être comptées par un organisme qui, pour l'instant, a mieux à faire que de savoir combien de monde pourraient être sauvés. Après tout, les statistiques, c'est tellement réducteur, pas vrai ? Pourquoi s'encombrer de chiffres précis quand on peut juste constater le chaos ?


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