Le Grand Cirque Politique : Quand les "Chums" et les Faux Vidéos Font le Spectacle

 Par Suzy Wong

Le Carnet d'Adresses de M. Trump : Quand les Chums Sont un Peu Trop "Formidables"

Ah, les réseaux sociaux du Donald ! Toujours là pour nous clouer le bec, pas vrai ? Quand y'est pas en train de nous servir des vidéos "faites à la maison" de ses rivaux menottés – une belle innovation technologique pour éclairer le débat, on s'entend ! – y nous sort des vieux souvenirs de ses fréquentations. Pis là, on parle pas du club de golf, mais d'un certain Jeffrey Epstein.

Oui, oui, c'est de notoriété publique que le Don et Jeffrey, ils ont déjà brassé des affaires ensemble. Y a des photos, des vidéos, des sourires forcés aux partys à Mar-a-Lago. Pis notre Donald, y trouvait même qu'Epstein, c'était "un type formidable" en 2002. Faut croire que son flair pour les "formidables", c'est pas toujours celui du bon sens, hein ?

Pis là, bien sûr, le président des USA a eu la brillante idée de "casser" avec Jeffrey y a des lustres – apparemment à cause d'une chicane immobilière, comme quoi l'argent, ça brise même les amitiés les plus douteuses. Pis il jure, la main sur le cœur (mais lequel, on sait pas !), qu'il a jamais mis les pieds sur la fameuse île. Un homme de parole, qu'il dit ! Son nom sur le "carnet noir" d'Epstein ? Simple coïncidence, pardi !

La Stratégie Politique : Quand un Faux Vidéo Vaut Son Poids en Mensonges (Pis en Clics !)

Mais revenons à nos moutons numériques, ou plutôt à nos faux vidéos présidentiels. Pourquoi un politicien du calibre de Donald irait-il pondre une vidéo où Obama se fait passer les menottes ? La réponse est simple comme bonjour :

• Chier sur un ancien Président démocrate : Y a rien de mieux qu'une fausse arrestation pour salir la réputation d'un président aimé. C'est subtil comme une brique sur la tête, mais ça sème le doute chez ceux qui réfléchissent pas trop.
• Allumer sa gang : Pour sa base, c'est du bonbon ! Ça leur confirme que "le système est pourri" pis que "les élites", c'est des bibittes. C'est un appel aux barricades... numériques, bien sûr.
• Faire du boucan : Qui parle d'autre chose quand le Don balance une bombe comme ça ? Y est maître dans l'art de faire du bruit, pis de se mettre sous les projecteurs. Mais là, il veut plutôt faire oublier qu’il a frayé avec Epstein…C'est du génie ou pas!
• Nourrir la "guerre des cultures" : Pour ceux qui voient la politique comme une bataille de rue, c'est une preuve de plus que l'ennemi doit être démasqué, même si c'est avec des histoires à dormir debout.
• Faire de la diversion : Quand t'as les fesses pleines de caca, quoi de mieux que de pointer du doigt le voisin avec un montage vidéo ? La diversion, c'est le sport national des politiciens, semble-t-il !

Quand on parle de M. Trump, le mot "vérité" prend une dimension tout à fait... personnelle.

Pour lui, un "mensonge" n'est pas vraiment un mensonge. C'est plutôt une "vérité alternative", une "hyperbole stratégique", ou, dans les cas les plus audacieux, une "déclaration qui sera vraie dans le futur". C'est un artiste, un sculpteur de la réalité, qui n'hésite pas à remodeler les faits pour qu'ils s'adaptent parfaitement à son récit!

Quand il publie une vidéo truquée d'Obama qui part en prison, ce n'est pas un mensonge. C'est une "visualisation créative" de ce qu'il voudrait qu'il se passe, ou de ce qu'il pense que ses partisans veulent voir. La nuance ? Un détail pour les faibles. L'exactitude ? Une contrainte pour les esprits étroits.

Au bout du compte, que ce soit les chums douteux ou les vidéos truquées, tout ça, c'est juste de la stratégie politique agressive. La vérité ? Ah, la vérité... c'est rendu une option facultative par les temps qui courent, pas vrai ?