Le gaspillage humanitaire : Washington brûle des millions de contraceptifs
Par Suzy Wong
Contraceptifs en feu : la décision absurde des États-Unis
Ah, les États-Unis ! Toujours à la fine pointe de la bienveillance humanitaire, hein ? On apprend, le cœur léger, que l'Oncle Sam s'apprête à détruire pour des millions de piastres de contraceptifs féminins qui pourrissent en Europe. Parce que, voyez-vous, les femmes du monde ont trop tendance à "planifier", pis ça, c'est clair, c'est un problème existentiel pour une grosse gang de sans-desseins qui gouvernent.
Ces condoms, pilules pis implants, destinés à du monde qui en ont désespérément besoin, vont donc partir en fumée. Pourquoi ? Parce que l'administration, dans sa sagesse divine, a décidé que le logo de l'USAID devait surtout pas se retrouver sur du stock distribué par des organismes qui... oh, l'horreur !... pourraient offrir des services d'avortement. Non, mais on est où, dans une comédie de l'absurde ? On dirait une joke de Bye Bye !
Pendant que des femmes vont mourir de complications liées à des grossesses non désirées ou pas suivies, pendant que le VIH va continuer sa course folle, nos chers dirigeants américains auront la conscience tranquille. Après tout, il est ben plus important de s'assurer que personne touche à l'argent américain s'il a le malheur de parler de corps de femmes, pas vrai ? C'est comme jeter des bouteilles d'eau dans le désert parce qu'elles ont pas le bon logo dessus.
Donc oui, les États-Unis, avec cette décision digne d'un film de série B, vont se retrouver avec du sang sur les mains. Du sang bien réel, celui des femmes qu'ils auront condamnées par leur stupidité idéologique incroyable. Mais bon, ça fait de belles statistiques pour les futurs historiens du grand n'importe quoi. Pathétique, mais tellement prévisible, comme un vieux tonton qui répète toujours les mêmes niaiseries.
Commentaires
Il est évident que se préoccuper de la destruction de millions de contraceptifs est une noble cause. Après tout, chaque pilule non utilisée, chaque stérilet non inséré, représente une occasion manquée de provoquer un débat passionné sur la moralité de la vie, de la non-vie, et de tout ce qui se situe entre les deux.
Non, vraiment, la contraception ne tue pas, elle empêche juste. Elle empêche les cris, les larmes, les ventres vides, et les cœurs brisés. Quel dommage de ne pas voir ces avenirs prendre forme, juste pour une simple question de "choix" ou de "prévention". C'est presque à se demander si l'humanité n'a pas un goût prononcé pour le drame.