La Vérité, Selon Trump : Épisode "Frenzy" Numérique

 Par Suzy Wong


Les Étés Américains de Trump : Le "Show" en Ligne du POTUS

Ah, l'été en Amérique ! C'est le temps des BBQ, du baseball pis des marchés fermiers. Ou, si t'es Donald Trump, c'est le temps de péter une coche sur les réseaux sociaux pour faire oublier ton "vieil ami" Jeffrey Epstein. Un vrai stratège, ce gars-là !

La "Frenzy" Numérique : Quand ton Président Devient ton Oncle Facebook Gênant

Le président d’à côté, le "posteur invétéré" (un titre plus important que "Président", faut croire), nous a offert tout un spectacle. 33 publications un dimanche ! C'est de la productivité, maudit ! Entre 18h46 pis 20h53, c'est le sprint final du n'importe quoi. Y'exige que les équipes reprennent leurs noms "pas woke", poste une vidéo d'Obama qui se fait arrêter sur fond de "Y.M.C.A." (la grande diplomatie !), pis, clou du spectacle, une compilation de clips de cinglés qui font des cascades. Une femme attrape un cobra à mains nues ! La Maison-Blanche a rien dit. Sûrement trop occupés à chercher le sens caché.

Même ses fans, les "Truth Socialistes", étaient mêlés. "J'attendais une vidéo de vous à la fin !", a dit un. Non, c'est juste le POTUS qui a découvert le "scroll mou du cerveau", ce contenu vide que tes parents confus adorent sur Facebook. Pis ça, c'est sur la page du président des États-Unis. On sait pas s'il fait tout ça lui-même, mais ses assistants sont "surpris par des messages publiés à l'aube". Dormir, c'est pour les faibles, pis pour les présidents qui ont pas d'affaires louches à cacher.

La "Fan Fiction" Présidentielle : Quand Obama Finit en Prison AI

Ça rappelle sa "frenzy" après le 6 janvier 2021, quand y'était banni partout. Y'a inondé Truth Social de niaiseries pro-QAnon pis de délires sur l'élection volée. Même ambiance ce week-end : Obama pis Comey en habit orange de prisonniers, genre "Brady Bunch" version "Shady Bunch". Une vidéo IA d'Obama qui se fait arrêter. C'est de la pure "fan fiction" présidentielle. Un monde où il n'est pas mêlé avec un pédophile, mais où il est le super-héros qui emprisonne ses ennemis avec des "mugshots" générés par IA. C'est une évasion pathétique, un fantasme de vengeance plate pour un gars qui dirige une nation.

Son message "PASSER À AUTRE CHOSE" sur le "canular Epstein" ? C'est le summum de l'hypocrisie. Y'est sur la défensive, agressif, scotché à son écran, un vrai tonton Facebook version "vieux mononcle raciste", comme disait Colbert. Ses oublis récents ajoutent une couche de "WTF ?" à toute cette performance en ligne.

La Désintégration en Direct : Le Nouveau Pouvoir du Président

Trump a toujours aimé poster. Avant, ses tweets faisaient trembler les marchés pis menaçaient les chefs d'État étrangers. Y'annonçait les bombardements par Truth Social. C'était du pouvoir brut.

Mais là, ça dérape. Le scandale Epstein, c'est la roche dans son soulier. Même Rupert Murdoch pis le Wall Street Journal refusent de le suivre. Le président de la Chambre suspend les travaux pour éviter les "jeux politiques" sur les dossiers Epstein, c'est dire à quel point c'est chaud, même pour son monde.

On disait que Trump était "instable" en 2022. Trois ans plus tard, ses posts du week-end – poursuivre Adam Schiff, démystifier des "canulars" vieux de neuf ans, se féliciter de ses six premiers mois (!!) – c'est plus de la démonstration de pouvoir. C'est les divagations d'un homme mêlé, en tabarnouche contre un monde qu'il ne contrôle plus. Ses publications ne changent plus la réalité; y'suggèrent que le président est en train de se déconnecter complètement, absorbé dans un fantasme en ligne où il est toujours le héros adoré. C'est terrifiant. Pis ça se passe devant nos yeux, un week-end d'été après l'autre. Bon BBQ, hein !


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