Merci la STM : Mon podomètre n'a jamais été aussi content !

 Par Suzy Wong

La STM : Quand les gros bonnets nous passent la ridelle !

Ah, la grève à la STM ! Y'a rien de mieux pour partir la journée du bon pied, pas vrai ? On se croirait dans un film comique, sauf que c'est notre portefeuille qui rit jaune. Imaginez un peu la scène : des travailleurs qui brassent 100 000 $ par année, sans même avoir sué un seul examen de philo à l'université, qui décident de nous passer la ridelle pendant qu'on essaie de se rendre au boulot avec notre maigre 35 000 $. C'est pas mal de l'ostie de marde, ça, avouons-le !

IA

Parce que, tsé, c'est pas tout le monde qui peut se permettre de vivre sur un pied d'égalité avec un conducteur de bus. Un psycho dans le réseau public, qui écoute les chagrinages de tout le monde pis qui essaie de recoller les morceaux, lui, il gagne moins. Une prof qui se bat avec trente jeunes turbulents pis qui essaie de leur rentrer l'alphabet dans la tête, elle aussi, elle ramasse des peanuts. Et ne parlons même pas des infirmières techniciennes qui courent partout pour sauver des vies, ou des éducatrices en garderie qui s'occupent de nos petits monstres ! Elles, elles ont beau avoir des responsabilités en masse, leur paie, c'est pas le gros lot, loin de là.

Mais non, nos champions du volant et du métro, eux, ils méritent leur part du gâteau. Faut dire que c'est un travail épuisant de s'asseoir dans un siège confortable, de regarder le paysage défiler, et de faire des pauses à répétition. C'est pas comme une infirmière qui travaille des quarts de douze heures à courir dans les corridors pis à changer des pantalons de malade. Faut pas mélanger les torchons et les serviettes, comme on dit !

Alors, la prochaine fois que vous serez pris dans le trafic comme un crabe dans une nasse parce que le métro est en grève, ou que vous devrez marcher sous la pluie en maudissant votre vie, pensez à nos amis de la STM. Ils se battent pour leur gagne-pain, pour qu'ils puissent continuer à se payer des voyages dans le Sud pis des beaux chalets. Et nous, on peut toujours continuer à serrer la ceinture pis à dire que "c'est ça la vie". C'est pas ça, le vrai Québec, des fois ? Le monde qui gagne le gros cash qui nous fait payer le gros prix pour nos services de base. On est pas mal pris au dépourvu, pas vrai ?


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