L'enfant-roi et ses parents-rois : Quand le plaisir règne en maître

 Par Suzy Wong

Image générée par l’IA

Ah, l'enfant-roi ! C'est un spécimen rare, ça, n'est-ce pas ? On dirait qu'il est tombé du ciel, direct sur un coussin de velours, avec sa petite couronne qui brille et ses commandes à faire pâlir un général. Mais avouons-le, un p'tit gars ou une p'tite fille aussi princesse, ça ne sort pas de nulle part. Ça prend des architectes, des vrais de vrais !

Les parents-rois : Les rois du laisser-aller !

Derrière chaque enfant-roi, il y a, ben oui, des parents-rois. C'est eux, les artistes, les maestros du "laisse faire" ! Pas qu'ils manquent d'amour, oh non ! Leur amour est si grand qu'il embrasse chaque caprice, chaque petit gémissement, chaque "je veux !" avec une ferveur incroyable.

Pourquoi se casser la tête à montrer la frustration quand on peut juste l'éviter ? Pourquoi imposer des règles quand on peut simplement fermer les yeux ? C'est tellement plus l'fun de voir le p'tit monarque sourire, même si ce sourire, c'est juste parce qu'on a lâché notre boutte. L'éducation, c'est tellement plate, ça demande de la patience, d'être constant, pis des fois, ça veut dire dire non – quelle horreur ! Pis tsé, les parents-rois, ils ont aussi leurs propres envies. Le silence, la paix, juste un p'tit moment tranquille… C'est des petites victoires personnelles qu'on gagne en sacrifiant, non pas l'enfant, mais la chance de lui apprendre que le monde tourne pas juste autour de son nombril.

L'éducation ? Kossa c'est ça ?

Dans ce royaume du gros plaisir tout de suite, l'éducation, c'est pas une priorité, c'est une option. Pis une option souvent oubliée, parce que ça vient briser le p'tit train-train du confort et de l'harmonie (enfin, l'harmonie qu'on voit, celle qui fait qu'on évite les crises pis les chicanes). Après tout, c'est pas plus simple de céder pour éviter la grosse béquille ? De laisser le p'tit décider de l'heure du dodo, du souper, pis même de l'avenir de l'univers ? C'est tellement moins fatiguant que de tenir son boutte, d'expliquer, de répéter.

Alors oui, l'enfant-roi a des parents-rois. Des parents qui, comme leur p'tit bout, préfèrent le trône mou du plaisir à la couronne pleine d'épines de l'éducation. Pis le royaume s'en porte… ben, le royaume s'en porte.


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