Immigration : La Menace Silencieuse qui Vient Moissonner Nos Salaires de Misère

 Par Suzy Wong

Eh boy, quelle saint-ciboire de catastrophe ! On dirait bien que les grands-grands agriculteurs et les pros de l'hôtellerie pis des loisirs sont vraiment dans la marde noire aux USA, tout ça à cause de cette criss de politique d'immigration hyper agressive. Apparemment, ça leur arrache leurs bons vieux travailleurs, ces chums qui sont là depuis des lustres et qui, on nous dit, ne poussent pas dans les champs comme du chiendent. C'est quand même incroyable qu'on n'ait pas encore inventé la technologie pour cloner ces travailleurs de longue date. J'imagine que le génie humain a ses limites quand il s'agit de remplacer quelqu'un qui accepte de travailler pour une fraction du salaire minimum, sous un soleil de plomb, sans jamais se plaindre.

La menace fantôme des "criminels" diplômés

Et le pire dans tout ça, c'est que la politique D'ÉPAIS de Biden d'ouvrir les frontières – et il faut applaudir la finesse de cette analyse d'une complexité déconcertante, n'est-ce pas ? – a laissé entrer une gang de criminels qui débarquent chez eux. Non seulement ils ne sont pas en dedans, là où ils devraient logiquement être en train de réfléchir à leurs crimes (ou de faire des chaînes de portefeuille en macramé), mais en plus, y osent postuler pour des jobs ! L'audace ! C'est clair que ces emplois, qui demandent des skills tellement rares pis précieux – comme savoir cueillir une tomate sans l'écraser ou faire un lit d'hôtel qui ne ressemble pas à un champ de bataille après un match des Canadiens – devraient être réservés à leurs citoyens en or. On parle de gens avec un pedigree d'élite, des "sang bleu" de la béquille et du service, pas des quidams qui, visiblement, n'ont même pas la décence de rester dans leur pays d'origine après avoir (probablement) volé une miche de pain.

La solution miracle à portée de main

La solution, paraît-il, est plus simple qu'un bol de poutine par un après-midi d'hiver : il suffit de protéger leurs agriculteurs (parce que, franchement, qui d'autre va leur faire pousser leurs cornichons pour leurs hamburgers à deux piasses ?) pis de sacrer les CRIMINELS hors des États-Unis. C'est une stratégie tellement brillante qu'on se demande pourquoi personne n'y a pensé avant. Il a juste à claquer des doigts, et hop, les criminels disparaissent comme par magie, et leurs travailleurs fidèles, insaisissables et irremplaçables, reviennent d'un coup de baguette. On pourrait même installer des détecteurs de "mauvais pedigree" aux frontières, juste pour être sûrs. Imaginez le scénario : un criminel tente d'entrer, le détecteur sonne, et pouf ! Il est téléporté directement dans un camp de travail où il apprendra à apprécier la valeur d'une bonne journée de labeur, sans salaires, évidemment.

La faute à qui ? Toujours la faute aux autres !

Bien sûr, personne n'a pensé que peut-être, juste peut-être, ces jobs "irremplaçables" sont tellement plates que personne des USA n'en veut, ou que les salaires pis les conditions sont tellement minables que ça ne vaut pas la peine d'y passer une vie. Mais non, c'est l'immigration la fautive ! Toujours l'immigration ! C'est tellement plus facile de blâmer l'étranger que de se regarder dans le miroir et de se demander si, par hasard, on ne serait pas en train de demander l'impossible pour des miettes de pain. Après tout, c'est bien connu que les citoyens américains sont trop occupés à inventer des applications pour smartphones ou à devenir des influenceurs TikTok pour s'abaisser à des tâches aussi ingrates que la cueillette des tomates ou le nettoyage des toilettes d'hôtel.

Des changements... mais lesquels ?

Pis soyez pas stressés, des changements s'en viennent ! On peut s'imaginer des murs plus hauts que la tour du Stade, des filets pour attraper les criminels qui tentent de s'échapper, pis peut-être une technologie super top pour cloner ces fameux travailleurs "de longue date" à partir d'un échantillon de leur ADN prélevé sur une vieille pelle rouillée. Après tout, quand la réalité est trop compliquée, c'est toujours plus facile de blâmer l'autre et de rêver à des solutions miracles qui ne nécessitent aucun effort de réflexion ni aucune remise en question, n'est-ce pas ? On pourrait même lancer une ligne téléphonique pour dénoncer les criminels qui osent vouloir travailler, avec une récompense pour chaque criminel repéré. La "chasse aux criminels" deviendrait le nouveau sport national, et on aurait enfin des emplois qui rapportent gros : ceux des chasseurs de criminels !



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