De tout et de rien

 Par Suzy Wong


D’autres surnoms à suggérer au président des USA?


Maintenant, mes suggestions: 

1) Le Ti-Jos Connaissant : Pour sa tendance à se croire expert en tout, comme le gars qui donne son opinion sur tout au dépanneur.
 
2) Le Roi du Pouding Chômeur : roi carrément ringard, malgré toute sa fortune.
 

3) Le Maître Coq des Cheveux : quelqu'un qui se prend pour un grand chef, mais ici c'est juste pour ses cheveux.
 4) Le Vendeur de Tapis Volants (qui ne volent pas) : ses deals qui finissent par ne pas livrer la marchandise.

5) Le Ben Laden des Bottes de Foin : du gros n'importe quoi, un danger imprévisible et... assez inoffensif finalement, comme un tas de foin.

6) Le Buzzie : un homme d'affaires magouilleur, souvent sans scrupules, quelqu'un qui est obsédé par l'argent et qui est prêt à tout pour en faire. Bref, le genre de gars qui pourrait vendre sa mère pour un dollar.

7) Le Gros Colon : une absence de finesse, de savoir-vivre, et d’une vulgarité. Le gars qui ne comprend rien, comme un gros bœuf sans cervelle.
 

8) La Plaisanterie à Patte : quelqu'un qui est devenu une blague sur deux pattes. Une figure de dérision constante, un bouffon involontaire qui fait rire de lui, plutôt qu'avec lui.
 
9) Le Maître des Pitounes : quelqu'un qui gère des affaires ou des gens de manière très rudimentaire, sans délicatesse, en découpant le monde à la hache. Brutal, peu sophistiqué, dégueu…

10) Le Trou de Cul!


Pour la peine de mort?


Non. Franchement, non. Je ne suis pas pour la peine de mort. 
Pas de bûcher, pas de chaise électrique, pas de dernière danse avec l'aiguille qui pique. Je suis peut-être une douce rêveuse, mais l'idée de punir quelqu'un qui a tué en le tuant à son tour… ben, c'est pour moi aussi ridicule que d'éteindre un feu avec de l'essence, ou d'essayer de résoudre un conflit mondial avec une bataille de pouces. C'est l'ultime solution, celle qui prouve qu'on n'a pas trouvé mieux que de s'abaisser au même niveau que le criminel. Bravo, l'humanité!


Et puis, parlons-en des erreurs. Le système judiciaire, ce fleuron de la perfection humaine, n'en commet jamais, évidemment! Sauf que si. Prends le cas célèbre de Rubin "Hurricane" Carter, ce boxeur dont la vie a été saccagée par une condamnation injuste pour triple meurtre. Il a passé 19 ans en prison avant d'être innocenté. 19 ans! Ou plus près de chez nous, l'affaire de Guy Paul Morin en Ontario, qui a fait des années de prison pour un meurtre qu'il n'avait pas commis. Imagine si on lui avait appliqué la peine capitale. Oops! Un petit "désolé, on s'est trompé" n'aurait pas suffi, n'est-ce pas?


Avec la peine de mort, des condamnés n'ont alors aucune chance de retrouver leur liberté. Zéro. Nada. Même si, un jour, une nouvelle preuve miraculeuse tombait du ciel, ou si l'ADN, vingt ans plus tard, pointait du doigt un autre "trou du cul".  Pour moi, c'est ça le vrai hic. La justice humaine est faillible, pis quand l'erreur est fatale, elle est aussi irréversible. C'est le genre de pari que je ne suis pas prête à prendre avec la vie de quelqu'un, même celle d'un criminel.


Maintenant, attention, je ne suis pas nécessairement pour la réhabilitation possible pour tous. Non, non, non. Certains individus sont peut-être de vrais cas désespérés, des pommes pourries jusqu'à la moelle qu'on ne peut pas simplement mettre au compost pour qu'elles se transforment en belles fleurs. Il y a des gens qui méritent de passer leur vie derrière les barreaux, loin, très loin de la société. Des gens qui ont brisé des vies, qui ont commis l'irréparable, et pour qui l'idée même de "réhabilitation" sonne comme une mauvaise blague. C'est pas tous les criminels qui sont des petits agneaux perdus, faut pas charrier!


Mais entre ça et la peine de mort, il y a un monde. Un monde où l'on privilégie la sécurité de la société par l'incarcération à vie, sans pour autant sombrer dans le barbarisme du "œil pour œil". Parce qu'au final, si on tue les tueurs, qu'est-ce qu'on devient? De simples copies conformes, mais avec un permis du gouvernement pour le faire. Non merci.


Absolument pas ! Se définir comme hétéro, homo, ou n'importe quel autre bidule dans la grande farandole des orientations sexuelles, c'est pas du tout une posture idéologique. Voyons donc, on n'est pas rendu là !


Quand tu dis "chu hétéro", tu es juste en train d'admettre, la tête basse, que ton cœur bat pour quelqu'un du sexe opposé. C'est pas une déclaration de guerre, c'est juste... un fait. Tu vas pas fonder un parti politique pour "L'Hétérosexualité Triomphante" juste parce que tu as un kick sur la voisine, esti ! Imagine le ridicule : des meetings secrets avec des costumes en tweed pour discuter de la suprématie des "Monsieur et Madame tout le monde". Ça a pas d'allure !


Pis quand un gars dit "chu gai" ou une fille dit "chu lesbienne", on dirait que le monde entier s'attend à ce qu'ils se mettent à défiler avec des pancartes dès qu'ils sortent du lit. "Oh là là, il s'est défini ! C'est un militant caché, un espion de l'idéologie LGBTQ+ !" Voyons donc! La plupart des gens, ils veulent juste vivre leur vie, aimer qui ils veulent, pis regarder le hockey tranquille le samedi soir. Ils sont pas en train de comploter pour transformer le monde en une immense parade de la fierté 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ils veulent juste avoir le droit d'aimer, pis de pas se faire achaler avec ça.


C'est sûr que, pour les minorités, le simple fait d'exister, ça a longtemps été perçu comme un acte de rébellion. Mais ça, c'est pas parce que c'était idéologique, c'est parce que le monde était pas mal épais et pas mal intolérant.
Alors, pour couper court à tout ce fla-fla : te définir, c'est juste dire "voici qui je suis, pis voici qui j'aime". C'est pas un manifeste politique, c'est pas un appel aux armes, pis c'est pas une prise de position pour dominer le monde. C'est juste... toi. Simple de même. Le militant, lui, il prend ça pis il en fait quelque chose. Mais toi, tu peux juste exister, pis c'est déjà pas mal.



Une job pas pire, pas pire!
Ah, cette Représentante spéciale pour combattre l'islamophobie! Quelle bonne idée, ma parole! Parce qu'avant ça, on vivait dans l'ignorance crasse, pas une âme qui savait qu'il fallait être gentil avec tout le monde. Fallait ben une job de bras avec un titre qui a de l'allure pour nous allumer la lumière, non?


Pis là, son mandat, c'est clair comme de l'eau de roche. Elle se concentre sur les préjugés pis la haine envers les musulmans, pis ça, c'est ici, au Canada, pas ailleurs. Pas question d'aller chialer sur les régimes étrangers ou les prisons pour femmes en Arabie Saoudite, ça, c'est pas sa patente! À moins que ça nous touche direct ici, pis qu'on ait décidé qu'on s'en mêle. En gros, si Amira Elghawaby, c'est une championne des droits humains, sa job, c'est de s'occuper de l'islamophobie chez nous.


C'est une conseillère, une championne, qui pond des politiques pis des règlements pour que nos musulmans se sentent ben. Dénoncer l'Arabie Saoudite, ça rentre pas dans son mandat officiel, voyons! Faut pas mélanger les pinceaux. Chaque problème a son monde, pis les prisons d'ailleurs, c'est pas son dossier. Faut rester dans nos plates-bandes, tsé! Comme si ici ils étaient en danger…


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