Affaire P. Diddy : Quand la "main" du président remplace le marteau du juge

 Par Suzy Wong

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Ah, la grâce présidentielle! C'te belle patente sortie tout droit d'un temps où le président se prenait pour le bon Dieu en personne, capable de pardonner n'importe quoi. Pis quel meilleur moment pour sortir c'te carte-là que quand ça sent le roussi avec des accusations de crimes sexuels? Après tout, si un président peut pas sauver un gars de la prison après qu'il ait, disons, peut-être organisé des partys de débauche avec des femmes forcées et des hommes prostitués, ben, à quoi ça sert d'être président, hein?

La justice, c'te niaiserie fatigante

Sérieux, on se demande pourquoi on s'acharne avec des tribunaux, des procès et des jurys. Quelle perte de temps, tabarnouche! Toutes ces étapes plates où les avocats se chicanent pour des p'tits détails, où les preuves sont scrutées à la loupe, pis où des victimes osent raconter leurs sales histoires. Tout ça pourrait être réglé avec un simple coup de fil du président, non? Imaginez le temps et l'argent sauvés! Le président, dans sa grande sagesse, y'a juste à dire: "Ah, c't'un bon jack, libérez-le!" Pis hop, le tour est joué!

50 Cent, le justicier (ou pas)

Pis là, y'a 50 Cent, le grand défenseur de la justice, qui se mêle des affaires du président. Franchement, qu'est-ce qu'il en sait, lui? C'est pas comme si le président était au courant de tous les détails croches d'une affaire comme celle de P. Diddy. Non, la décision de gracier, ça se prend sur un coup de tête, un feeling, une intuition divine. Pis que 50 Cent essaie d'empêcher c'te démonstration de puissance présidentielle, c'est presque insultant. C'est comme si un quidam essayait de dire au soleil quand se lever!

L'art subtil de la grâce présidentielle

Au bout du compte, la grâce présidentielle, surtout dans des cas aussi délicats que des crimes sexuels, c'est pas une question de justice, mais une question de pur style. C'est l'occasion pour un président de montrer qu'il est au-dessus des lois, au-dessus de la morale, au-dessus des victimes. C'est un acte de magnanimité suprême, où la présomption d'innocence est remplacée par la présomption de "je-fais-ce-que-je-veux-parce-que-je-suis-le-président". Alors, laissons le président tranquille. Il sait ce qu'il fait. Ou pas. Mais c'est ça, la beauté de la chose, non? L'incertitude, c'est tellement excitant!


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