Les "règles d'or" de la politique 2.0 : Attaque, nie, gagne (enfin, dis que tu gagnes)

 Par Suzy Wong 

Les fameuses p'tites règles d'or de feu Roy Cohn, le mentor du père de Donald Trump et du fils lui-même, un vrai manuel de survie pour ceux qui veulent gagner sans trop se casser la tête et ça implique de tordre la réalité.


  • Premièrement, attaque, attaque, attaque! 
C'est comme au hockey, si t'as pas la rondelle, tape sur les patins de l'autre équipe. Par exemple, si les chiffres sont pas de ton bord, crie à la fraude électorale. « C'est pas moi qui ai perdu, c'est les machines à voter qui sont croche! » Au lieu de s'attarder sur les faits, on fonce dans le tas, en lançant des accusations à tout va. Ça crée un brouillard, où la vérité devient difficile à discerner.

  • Deuxièmement, nie tout, même si t'as le nez dans le pot de confiture. 
« Moi, voler des biscuits? Jamais! C'est les écureuils communistes qui ont fait ça! ». Même face à des preuves accablantes, on nie en bloc. C'est comme dire que la gravité n'existe pas, même quand on tombe.

  • Et troisièmement, même si t'as perdu une course de tortues, déclare-toi gagnant. 
« J'ai gagné, les tortues étaient trop lentes, pis en plus, elles ont triché avec des carapaces aérodynamiques! ». C'est la mentalité du gagnant autoproclamé. Peu importe le résultat, on se déclare vainqueur. C'est comme gagner une course en ligne droite, et dire que l'on est le meilleur coureur de formule 1.


En résumé, c'est une approche qui privilégie la force et la manipulation, au détriment de la vérité et de la raison. Trump n’est pas le seul à utiliser cette vieille méthode…
Poutine, Netanyahou, Trump... la Sainte-trinité…


  • Poutine : Le tsar du c'pas moi, c'est l'autre.

La guerre avec l’Ukraine « Non, j'ai pas attaqué l'Ukraine, c'était eux qui ont voulu nous envahir! » 


Les hackeurs russes qui ont piraté les élections américaines : « Des touristes informatiques en vacances, qui cherchaient juste du Wi-Fi gratuit».
 

Les opposants politiques qui tombent par les fenêtres : « Ben, y'a du courant d'air en Russie, c'est bien connu. Pis ils avaient sûrement le vertige».
 

Pis quand y gagne une élection, c'est toujours avec un score à faire rougir un homard au soleil. On dirait qu'y a juste lui qui vote dans son pays.
 

  • Netanyahu : Le roi du voyons donc.  


La guerre au Hamas : « Une simple opération de nettoyage de printemps, pour enlever les mauvaises herbes du jardin. Pis en passant, le jardin s'étend jusqu'à la mer... une simple réorganisation du paysage, quoi ».


Les civils palestiniens : « Des dommages collatéraux, comme quand tu fais un gâteau pis qu'y a de la farine qui tombe à côté. C'est pas de ma faute si la farine est sensible aux bombes ».
 

La paix: « Une invention des pacifistes gauchistes qui veulent m'empêcher de finir mon projet de grand Israël.  On va en reparler quand tout le monde parlera hébreu ».
 

On dirait qu'il joue à SimCity, mais avec des vraies bombes et des vraies personnes. C'est beau de voir que la politique internationale fait pas grand-chose.
 


  • Trump : Le maître du c'est pas de ma faute.
Le mur à la frontière : « Presque fini! Les médias gauchistes mentent, il est juste invisible, comme un ninja».
 

Le réchauffement climatique: « Une invention des Chinois pour vendre plus de climatiseurs. C'est un complot, je vous dis! »
  

Les sondages qui me donnent impopulaire de plus en plus: « Des fake news! Les vrais sondages, ceux que je fais dans ma tête, me donnent comme meilleur président des USA par un landslide historique ».


C’était « Quand la réalité se tord : Les leçons de Roy Cohn à la sauce XXIe siècle »!

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