L'effet domino de la grève dans la construction : Un casse-tête bien de chez nous
Par Suzy Wong
Grève en vue : Le Québec sur le point de paralyser ses chantiers résidentiels
Ah, la construction résidentielle au Québec ! Un secteur où la logique pis la prévisibilité, c'est comme le yéti : tout le monde en parle, mais personne l'a jamais vraiment vu, n'est-ce pas ? Surtout quand une grève générale illimitée menace de tout mettre sur pause, juste à temps pour ravir une population déjà enchantée par la crise du logement. C'est l'occasion rêvée d'ajouter un p'tit peu de piquant à nos vies déjà si stables pis abordables !
La grève, une solution miracle pour le logement (ou pas)
Alors, l'Alliance syndicale, ces incorrigibles optimistes, ont lancé un ultimatum à l'APCHQ. Jusqu'au 26 mai 2025, midi pile, pour faire voter l'offre. Sinon, hop, le 28 mai à 00h01, c'est le grand vide sur les chantiers. Quelle stratégie brillante ! Qui n'a jamais rêvé d'un logement encore plus rare pis plus cher ? C'est une façon audacieuse de stimuler le marché immobilier : moins d'offre, c'est bien connu, ça fait baisser les prix. Ou l'inverse. Peu importe, l'important, c'est de créer du mouvement !
Les 48 000 logements en construction ? Ah ben coudonc, ce ne sont que des broutilles. Ce retard ne fera qu'accentuer le plaisir de la chasse au logement, transformant chaque visite en une aventure épique pis chaque signature de bail en une victoire digne d'une épopée. Pis les familles qui attendent leur maison ? Elles pourront développer leur patience, une vertu si précieuse dans la vie moderne. Qui a besoin d'un toit quand on a le cœur en suspens pis l'esprit d'aventure ?
L'effet domino, cette douce mélodie économique québécoise
Mais attendez, le spectacle ne s'arrête pas là ! Une grève, c'est un peu comme le domino, mais avec plus de drames pis moins de dominos qui tombent dans le bon sens.
D'abord, le PIB québécois va faire une petite sieste. 7% de la construction, c'est rien, juste une légère contraction. Les PME du coin, ces petites entreprises fragiles qui emploient du monde, se réjouiront sûrement de devoir mettre des employés à pied. Après tout, les chômeurs, c'est bon pour la circulation pis ça libère des places de stationnement. Pis les travailleurs en grève ? Ils pourront profiter d'une pause bien méritée, à méditer sur les joies des revenus zéro.
Ensuite, l'industrie connexe, cette chaîne d'approvisionnement si bien huilée, va enfin pouvoir prendre des vacances. Les fabricants de bois, de ciment, de fenêtres… Ils pourront se reposer, rêver de leurs prochains contrats quand le chaos sera passé. C'est un p'tit peu comme une réinitialisation générale de l'économie, pour mieux repartir, on l'espère, en 2035.
Les syndicats : Des agneaux (presque) innocents qui veulent juste leur dû
Du côté de l'Alliance syndicale, parler de demandes "agressives", c'est presque insultant. Bin voyons ! Quand tes chums des autres secteurs de la construction, le génie civil et l'institutionnel-commercial, viennent de signer des ententes avec des augmentations de 22 % sur quatre ans, tu vas pas t'asseoir pis tricoter en attendant ton tour, non ? Eux, ils se disent : "Pourquoi nous, on ferait des pinottes pendant que les autres font sauter la banque ?" C'est juste une question de justice pis d'équité, tsé.
Pis après, y'a l'inflation qui nous mord les fesses depuis un bout. Le prix de l'épicerie, de l'essence, du logement... tout ça, ça ne fait que grimper comme une patate en sac. Alors, les demandes syndicales, c'est juste pour essayer de garder la tête hors de l'eau, pas pour s'acheter un château sur le fleuve. Et la pénurie de main-d'œuvre, on en parle ? Si on veut que du monde reste dans le résidentiel, pis même qu'il y en vienne, faut bien les payer un peu plus que le salaire de poche de nos ados !
L'APCHQ : Les pauvres victimes (riches) des demandes déraisonnables
Mais attendez, l'APCHQ, elle, a une autre version de l'histoire. Pour eux, ces demandes, c'est pas de l'agressivité, c'est de la folie pure et simple ! Imaginez un instant : 55 000 $ de plus sur chaque maison neuve ! Ça, c'est de l'argent que le pauvre acheteur va devoir débourser, en plus de tout le reste. C'est pas qu'ils veulent pas donner, c'est juste que ça va rendre le logement encore plus inabordable, pis ça, c'est pas bon pour les affaires.
Pis là, on nous dit : "Mais comment nos entreprises vont faire pour survivre, les pauvres ?" Surtout les plus petites, qui ont déjà de la misère à joindre les deux bouts (quand ils construisent des maisons de 800 000 $). Faudra bien qu'ils augmentent leurs prix, pis là, on va se plaindre encore plus que personne n'a les moyens d'acheter. C'est un cercle vicieux, pis c'est sûr que l'APCHQ ne veut pas être tenue responsable d'une crise du logement encore pire.
Le verdict : Qui a le beau rôle ?
Alors, sont-elles trop agressives ? Dans ce genre de situation, c'est comme regarder un match de hockey : tu cries pour ton équipe, pis l'autre, c'est toujours le méchant. Les syndicats se disent qu'ils ne font que demander ce qui est juste, surtout quand on voit les augmentations ailleurs. L'APCHQ, elle, crie au loup et parle de ruine.
En fin de compte, la vérité, comme d'habitude, se trouve probablement quelque part au milieu. Les syndicats veulent compenser des années de vaches maigres et l'inflation galopante, pis les employeurs veulent pas casser leur tirelire au point de couler le bateau. Le médiateur a une sacrée job pour faire entendre raison aux deux camps. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on est pas sorti du bois, pis que notre marché du logement va encore nous faire suer !
Et les secteurs névralgiques ? Tous en fête!
Les chantiers deviendront de magnifiques monuments à la patience, des squelettes d'acier pis de bois qui rappelleront aux passants l'efficacité des négociations collectives. Les acheteurs de logements neufs pourront méditer sur le sens de la vie en regardant leur future demeure se décomposer au ralenti. C'est une expérience zen, presque.
Les courtiers immobiliers pis les prêteurs hypothécaires, ces gens si affairés d'habitude, pourront enfin se reposer. Moins de ventes, moins de stress. Pis les fabricants de meubles pis de décoration ? Ils pourront se concentrer sur l'exportation. Après tout, qui a besoin de meubles quand on vit dans une tente ou chez ses parents ?
Les «torts» du gouvernement, ou le festival des bonnes intentions
Dans tout ce beau brouhaha, le gouvernement, lui, ne fait pas juste regarder la parade passer. Oh non ! Son rôle, ou son inaction, c'est comme une poutine : on peut y ajouter toutes sortes de garnitures, mais la base reste la même. Et souvent, les gens vont lui trouver des torts, comme un vieux char qui démarre mal un matin d'hiver.
D'abord, pour la crise du logement à long terme, c'est pas d'hier que ça se passe au Québec. On pourrait leur reprocher de pas avoir vu le coup venir, ou d'avoir sorti des politiques molles comme de la vieille guimauve. Moins de bureaucratie, plus de logements abordables, mais ça, c'est comme demander un sapin de Noël en plein été : c'est pas la saison !
Ensuite, pour les négociations actuelles, on peut toujours dire qu'ils auraient dû intervenir plus tôt, plus fort, comme un arbitre qui siffle une pénalité au bon moment. Un médiateur, c'est bien, mais si les deux parties sont aussi souples que du béton, ça donne pas grand-chose. Pis le fait que les autres chantiers ont eu leurs grosses augmentations, ça met une pression d'enfer sur le résidentiel. Le gouvernement aurait-il dû anticiper ça ? Bin voyons, c'est comme demander à un astrologue de prédire la Bourse !
Puis, y'a les politiques économiques et sociales.
L'inflation, le pouvoir d'achat qui diminue… Ça, c'est le gâteau que tout le monde mange, et le gouvernement est un peu le pâtissier. Si le gâteau est moins bon, on lui en met sur le dos. Et si la grève traîne, pis que le PIB fait de la luge, c'est sûr qu'on va les pointer du doigt.
Finalement, si ça dérape vraiment pis qu'une loi spéciale arrive, ça va être le grand débat. Trop vite, c'est brimer le droit de grève. Trop lent, c'est laisser le monde dans la rue. Bref, le gouvernement va toujours être dans le pétrin, pris entre l'arbre et l'écorce. C'est le prix à payer pour être aux commandes, n'est-ce pas ?
En bref, cette grève, c'est pas une catastrophe, c'est une opportunité ! Une opportunité de ralentir, de réévaluer nos priorités, et de nous rappeler à quel point notre système est parfaitement équilibré. Mais ne vous inquiétez pas, le médiateur est là. Pis c'est bien connu, une bonne médiation résout toujours tout, surtout quand le temps presse pis que le chaos s'installe. Pis le gouvernement ? Il est là pour observer, pis p-e essayer de ramasser les pots cassés.
N'est-ce pas merveilleux ? Alors, on s'attend à quoi pour le 28 mai ? Une belle trêve, ou un beau silence sur les chantiers ?
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