Le Québec, prochain "deal" de Trump?

 Par Suzy Wong

JDM

Trump, le Pape et le Québec : Un congrès international très spécial

Sacre bleu! Donald, notre cher Donald, qui nous propose un "deal" en plein deuil papal... On nage en plein délire, mais avec lui, tout est possible, n'est-ce pas?

Imaginez un peu le tableau : Trump, en plein cœur de la cérémonie, les yeux rougis par les larmes (ou par une nuit de tweets enflammés), abordant une ministre québécoise, le tout entre deux "Ave Maria". Il se voit déjà en successeur du Saint-Père, rien de moins!


La scène serait digne d'un film : lui, en costume bleu électrique, détonnant dans la foule en noir, offrant un "deal" au Québec. La ministre, stoïque, avec un sourire de circonstances, lui répondrait : «Monsieur le Président, notre eau est d'une pureté exceptionnelle, idéale pour bénir les fidèles... et alimenter vos usines, bien sûr.»

Un "deal" avec Trump? Il croit vraiment qu'on va se laisser faire? Annexer le Québec, voilà son véritable plan, soyons réalistes. On deviendrait une sorte de sous-sol de luxe pour les États-Unis, avec des bonus en "Trumpcoins" et des citoyens qui s'expriment... avec "conviction".

Et parlons de nos richesses : l'hydroélectricité, si propre qu'on pourrait presque s'en gargariser (mais ne le faites pas!), l'acier, si solide qu'il pourrait construire des gratte-ciels pour l'éternité, et notre eau, si abondante qu'elle pourrait remplir toutes les piscines de Miami.

Et ce qu'on y gagnerait, selon lui, si je me mets dans sa petite tête de linotte ? Le droit de "dealer" en français dans nos chambres à coucher! Quelle générosité! «Vous perdez votre pays, votre culture, votre identité, mais vous pourrez toujours vous chuchoter des mots doux en français quand vous baiserez!» Quelle absurdité, mais il en est capable, n'est-ce pas?

On se retrouverait à parler notre langue en cachette, comme des hors-la-loi. Imaginez le FBI, si on parle français trop fort, il risque de  nous faire finir notre vie à Guantanamo ou à Alcatraz.

Alors, mes amis, préparons-nous. Si Trump nous propose un "deal", répondons-lui avec un sourire poli, mais ferme: «Merci, Monsieur le Président d’à côté, mais le Québec, c'est chez nous, et sinon on reste au Canada. Et pour l'eau, l'acier et l'électricité, comme vous l’avez si bien dit (que vous n’en aviez pas de besoin), si le seul deal c’est de nous annexer, on les garde pour faire rouler nos propres affaires, merci bien.»

Et si ça ne le convainc pas, on pourra toujours lui offrir une poutine, question de le ramollir un peu. Après tout, il trippe sur Poutine! 😜

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