Le Ballet Hilarant du « Trumponomics TACO Trade » : Quand la Réalité Dépasse la Satire en 2025 !

 Par Suzy Wong


Ah, en ce printemps 2025, on ne se contente plus de rire ou de désespérer des politiques commerciales du président Trump. Non, désormais, on se demande sérieusement si l'actualité n'est pas devenue un scénario de comédie absurde écrit sous l'influence de l'épuisement collectif. C'est le retour triomphal du « Trumponomics TACO Trade », mais cette fois, avec des piments forts, une bonne dose d'hallucination collective et la certitude que la réalité a décidément dépassé la satire ! Robert Armstrong du Financial Times est probablement en arrêt maladie prolongé, incapable de trouver des mots.

Imaginez la scène : le grand stratège, visiblement inspiré par une publicité pour des chaussettes magiques ou un compte Twitter parodique, décide que la menace existentielle vient désormais... des pensées positives envoyées de l'étranger ! « Elles sapent notre moral national ! On taxe les "thoughts and prayers" non-américains ! » aurait-il claironné, imposant instantanément une taxe de 500 % sur chaque onde bienveillante traversant la frontière, peu importe si elle vient d'une grand-mère norvégienne ou d'un panda compatissant. Les diplomates canadiens, aux abois, tentent d'expliquer le concept de "liberté de pensée", mais le décret est déjà sur Twitter, exigeant des "certificats d'origine émotionnelle" pour toute manifestation d'empathie. On parle même de tarifs sur l'oxygène importé, jugé "trop respiré ailleurs".

Pendant ce temps, la guerre commerciale avec le Canada prend un tour encore plus ubuesque. Outre la taxe sur le fentanyl (« Ils nous envoient leur sirop à opioïdes, même si c'est la faute de nos labos, on taxe quand même ! »), il a été rapporté que le grand homme a accidentellement imposé des droits de douane massifs sur les pingouins ! Oui, les pingouins ! « Ils exportent trop de poisson, ils ne paient pas leurs taxes de glace ! » s'est-il justifié, ignorant les hurlements de la communauté scientifique expliquant qu'il n'y a pas de pingouins au Canada et que l'Antarctique n'est pas un partenaire commercial. Mais la Maison Blanche, en mode "tout est possible", a refusé de reculer, même face à l'évidence de leur "erreur" de ciblage.

La Chine ? L'Europe ? Oubliez les 145 % d'antan, c'est de la petite bière ! Ce printemps, après avoir poussé les tarifs sur la Chine jusqu’à un délirant 500 % sur les articles de fête ("trop de confettis envahissent nos marchés et nos cerveaux !"), le visionnaire justifie ensuite la réduction de ces mêmes tarifs à un modeste 30 %. Et l'Europe ? Le spectacle est encore plus grand ! Après avoir annoncé vendredi dernier, avec des roulements de tambour et des lancers de trompettes dorées, la mise en place de droits de douane de 50 % sur tous les produits européens dès le 1er juin, le grand stratège a fait marche arrière trois jours plus tard, prolongeant la suspension des surtaxes envers l’UE jusqu’au 9 juillet. Pourquoi ce revirement ? Une source anonyme a révélé que c'était après avoir découvert que sa marque de fromage préférée était européenne. Ce n'est pas la première fois que le "locataire honoraire" de la Maison Blanche fait volte-face après avoir promis l'imposition de droits de douane mirobolants. À chaque fois, les bourses se sont affolées, plongeant dans le rouge face à l’ampleur des surtaxes annoncées, avant de reprendre des couleurs et de pousser un soupir de soulagement... jusqu'à la prochaine annonce délirante.

C'est ça, le génie du Trumponomics TACO Trade version 2.0 : une agressivité affichée pour les gros titres, suivie d'un revirement discret, comme une taupe qui creuse son chemin sous le tapis en sifflotant l'hymne national... mais cette fois, la taupe a des lunettes de vision nocturne, un permis de chasse aux pingouins, un système de taxation du fentanyl et une obsession pour les ondes cérébrales étrangères. L'analyse du Washington Post serait probablement à bout de souffle en essayant de compter les nouvelles politiques tarifaires, qui doivent déjà dépasser la centaine, voire le millier, depuis le début de ce "nouveau" cycle absurde. Chaque jour est une nouvelle roulette russe économique, où chaque spin peut soit ruiner une industrie, soit la sauver par miracle... ou la faire taxer pour avoir l'air trop "étranger", "trop canadien", ou même "trop joyeux".

Le résultat ? Une incertitude économique plus chronique que jamais, des partenaires commerciaux qui ont désormais des thérapeutes attitrés pour comprendre les dernières annonces, et la confirmation que, parfois, la meilleure stratégie est de ne pas en avoir du tout, ou du moins, de la changer plus souvent que de chaussettes sales. Une véritable danse de la poule mouillée sur la scène internationale, dont les pas sont plus imprévisibles que jamais. Et en ce 29 mai 2025, le souvenir de ce show ne fait pas que nous amuser ; il nous fait sérieusement nous demander si quelqu'un a pensé à vérifier l'état des réserves de tranquillisants mondiales, si les pingouins ont engagé un avocat international, et si nos propres pensées sont encore libres de toute taxe.

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