La Tragicomédie Diplomatique et le Tour de Passe-Passe Médiatique : Une Odyssée Palestinienne

 Par Suzy Wong

L'attentat à Washington et la manipulation médiatique

Ah, l'actualité ! Toujours prête à nous offrir des rebondissements dignes des meilleures séries télévisées, où le drame, la farce et l'absurde se côtoient allègrement.


Imaginez un peu : un attentat palestinien à Washington (parce que le drame, ça voyage bien, n'est-ce pas ?), et paf! Tel un magicien sortant un lapin de son chapeau, le ministre des Affaires étrangères israélien a sauté sur l'occasion. Et non pas pour exprimer une banale condoléance, oh non ! Ça, c'est pour les amateurs. Lui, il a accusé illico presto des pays étrangers d'incitation à la haine. C'est d'une audace folle, d'une pirouette rhétorique qui ferait pâlir d'envie n'importe quel spin doctor ! Après tout, pourquoi s'embêter avec des faits quand on peut brandir le spectre de l'ingérence étrangère ? C'est tellement plus…

Mais le clou du spectacle, mes amis, c'est la danse des priorités médiatiques. Pendant que le monde entier s'étranglait sur cette accusation de "haine importée", qu'est-il advenu de la violente attaque en Cisjordanie ? Et de la reconnaissance de l'État palestinien par plusieurs nations ? Eh bien, comme par enchantement, ces "détails" sont passés au second plan, relégués aux bas-fonds des fils d'actualité, là où les sujets moins "sexy" vont mourir. C'est ça, la magie de l'information à l'ère moderne : un événement choc, une déclaration bien sentie, et hop ! Le rideau tombe sur ce qui dérange, pour laisser place à ce qui sert le mieux le narratif du moment. Une véritable performance d'équilibriste, où la vérité est parfois la première à trébucher.

La direction palestinienne et les actions israéliennes

Et dans tout ce joyeux tumulte, il y a les Palestiniens. Ah, quelle raison morale inébranlable ils possèdent ! C'est si évident, n'est-ce pas ? Comme une pomme qui tombe d'un arbre, ou le fait que l'eau ça mouille. On se demande même pourquoi il y a encore un débat. Mais, bien sûr, cette moralité immaculée, c'est comme un costume neuf : très beau à regarder, mais il finit toujours par être sali par… les élites. Ah, ces fameuses élites ! Une bande de visionnaires qui, au lieu de brandir la bannière de la justice, ont préféré agiter des chiffons de discorde et de corruption. On les imagine bien, dans leurs bureaux climatisés, sirotant du thé à la menthe en se demandant comment ne pas avancer. C'est du génie, ça ! Une véritable innovation dans l'art de l'autodestruction.

Et pendant que ces esprits brillants étaient occupés à ne rien faire, ou pire, à se diviser comme des bactéries dans une boîte de Pétri, voilà que le gouvernement de Benjamin Nétanyahou, dans sa grande sagesse, a décidé de faire dans le nettoyage ethnique. Mais pas un nettoyage ethnique vulgaire, non ! Un nettoyage ethnique chic, progressif, presque… subtil. On ne jette pas les gens à la mer avec des fourches, voyons ! Ça, c'est pour les amateurs. Ici, on préfère la méthode douce : l'expansion des colonies, les démolitions de maisons par-ci par-là, un petit mur par ici, une restriction de mouvement par là. C'est comme une invasion de termites : on ne les voit pas tout de suite, mais un jour, le plafond vous tombe sur la tête. Et quand vous vous plaignez, on vous dit : "Mais non, c'est pour votre sécurité ! Nous vous protégeons… de vous-mêmes, probablement."

C'est tellement ironique qu'on en rirait presque, si ce n'était pas si… tragique. Les Palestiniens, avec leur moralité impeccable, se retrouvent coincés entre leurs propres dirigeants, dignes d'une comédie absurde, et un voisin qui, avec une bienveillance toute relative, les pousse gentiment mais fermement vers la sortie. On ne peut s'empêcher d'admirer la maîtrise avec laquelle ce drame est joué. C'est une pièce en plusieurs actes, où la justice est une chimère, la trahison un leitmotiv, et l'expulsion un ballet orchestré avec une précision chirurgicale. Vraiment, un chef-d'œuvre de la géopolitique moderne !

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Le Siège de Gaza : La Grande Surprise qui Dure Depuis 17 Ans !

Ben voyons donc ! Demander pourquoi l'indignation se pointe le bout du nez juste maintenant à propos du siège de Gaza, c'est comme s'étonner que le fleuve Saint-Laurent gèle en hiver, après l'avoir vu couler sans broncher tout l'été. Tsé, c'est pas d'hier qu'on connaît ça !
Gaza, cette « plus grande prison à ciel ouvert du monde » – une expression tellement poétique qu'on pourrait la mettre sur une carte postale de l'enfer, n'est-ce pas ? – est pas sous blocus depuis la dernière tempête de neige, là. Ça fait depuis 2007 qu'Israël, avec l'aide de l'Égypte, a mis le couvercle sur la marmite après la prise de pouvoir du Hamas. Fa que ça fait… dix-sept ans. Oui, oui, dix-sept ans de restrictions, de pénuries, de voyages limités pis d'une économie qui étouffe. C'est presque l'âge adulte, ça !

Alors, pourquoi les gens sont « indignés » juste maintenant, avec leur air tout surpris ? C'est une question de timing, de « narratif » (ça, c'est le mot chic pour l'histoire qu'on raconte ) et d'intensité dramatique.
Avant, le siège, c'était un peu comme le vieux frigo qui ronronne dans le sous-sol : tu sais qu'il est là, tu l'entends des fois, mais tant qu'il ne se met pas à faire des bruits de moteur d'avion pis à sentir le brûlé, tu t'en tapes. Les rapports de l'ONU, les avertissements des ONG, les cris des humanitaires… tout ça, c'était du bruit de fond. Des experts qui disaient que c'était pas vivable ? Ben voyons, des pessimistes ! Gaza, c'était un problème lointain, une p'tite patate chaude qu'on se passait de main en main sans vraiment la tenir trop longtemps.

Mais là, avec les récents événements, le frigo a carrément explosé, pis ça, ça fait les nouvelles ! Quand les bombes tombent en masse, quand les images de destruction pis de misère circulent en direct sur les réseaux sociaux (même si on essaie de les cacher des fois, c'est comme essayer de vider le lac Saint-Jean avec une cuillère à thé), quand le nombre de morts est juste pas croyable, là, ça devient pas mal plus difficile de faire semblant qu'on a rien vu. C'est comme si, tout d'un coup, la pièce était inondée de lumière, pis qu'on ne pouvait plus ignorer le bordel.
En plus, y'a la fameuse « solution finale » du blocus qui semble avoir mis le turbo. Quand ça commence à jaser de « nettoyage ethnique » (même si c'est une accusation enragée pis très débattue), quand des centaines de milliers de personnes sont forcées de déménager encore et encore, quand l'aide humanitaire est bloquée ou qu'elle arrive au compte-gouttes, là, même les plus endormis commencent à sentir une petite démangeaison d'inconfort.

Fa que non, le siège n'indigne pas « que » maintenant. Ça a indigné du monde pendant des années, ceux qui se soucient des droits de l'homme pis de la justice. Mais là, ça a atteint un niveau tellement spectaculaire pis tellement catastrophique que ça ne peut plus être mis sous le tapis. C'est la belle ironie de l'actualité : le drame doit atteindre un certain volume sonore pour percer le mur de l'indifférence. Pis Gaza, malheureusement, a dépassé ce seuil-là, et pas qu'un peu.

Mais bon, est-ce que cette indignation va durer, ou si elle va retourner dormir une fois que le spectacle aura changé de chaîne ? C'est la question à un million, ça !

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