La logique ferrandezienne appliquée aux troubles de santé mentale : Une comédie absurde
Par Suzy Wong

Luc Ferrandez, dans sa quête perpétuelle de la "douceur" et du "bien-être", nous offre une solution tellement élégante pour les grosses déficiences intellectuelles! Franchement, pourquoi se limiter quand on peut élargir le champ des possibles, surtout quand il s'agit de... "faciliter la sortie", mettons? C'est d'une logique, on ne sait plus où donner de la tête!
Si on applique la logique ferrandezienne aux personnes qui ont de gros troubles de santé mentale, ça devient une véritable comédie de l'absurde, jouée sur un violon en carton. Oubliez les longues thérapies, les médicaments qui coûtent un bras, les listes d'attente à n'en plus finir pour voir un psychiatre! Selon Ferrandez, chaque grosse déprime, chaque crise d'anxiété qui t'ankylose, chaque délire psychotique, ce ne serait pas une souffrance à soigner. Non, non. Ce serait plutôt un « symptôme d'une maladie profonde » qui, si on la laisse aller, pourrait tranquillement et tout doucement t'amener au décès. C'est pas beau, ça?
L'exemple concret de la "médication douce"
Imaginez quelqu'un qui souffre d'une dépression majeure chronique et qui, à bout de souffle, dit qu'il veut mourir. Au lieu de le soigner intensément, on pourrait lui offrir une « médication douce ». Attention, pas pour le tuer direct, ça serait trop vulgaire. Non, c'est pour "apaiser ses symptômes" jusqu'à ce que, par la force des choses (et de la médication), il s'éteigne paisiblement. Le médecin, avec son petit sourire plein de la compassion version Ferrandez, pourrait dire : « Ne vous en faites pas, madame, cette pilule ne mettra pas fin à vos jours d'un coup. Elle va juste rendre votre "maladie profonde" tellement confortable que la vie ne sera plus une option. C'est du soin palliatif, à la sauce Ferrandez! »
On pourrait même imaginer un programme de "douces promenades au crépuscule" où les patients, sous l'effet de cette médication, regardent le soleil se coucher en attendant... le coucher définitif. C'est du délire, hein? Un chef-d'œuvre d'euphémismes pour camoufler une réalité, disons, "moins douce".
D'autres perles de la "douceur" ferrandezienne
- Pour l'anxiété sociale sévère : Au lieu d'aider la personne à affronter le monde, on pourrait lui prescrire une "douce relaxation" qui la rendrait tellement sereine qu'elle ne ressentirait plus le besoin de sortir de chez elle... ni même du lit. Un peu comme une hibernation prolongée, mais pour le bien-être! Qui a besoin d'amis quand on est si confortablement "apaisé"?
- Pour les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : Pourquoi s'évertuer à combattre les rituels? On pourrait plutôt offrir une "médication apaisante" qui ferait que la personne ne verrait plus l'intérêt de se laver les mains 50 fois par jour. Pas parce qu'elle est guérie, mais parce qu'elle est trop "détenduement" indifférente pour le faire. L'ultime solution à la procrastination forcée, c'est ça la vraie liberté!
- Pour les troubles alimentaires graves : Au lieu de batailler pour la réalimentation, on pourrait proposer une "approche nutritionnelle douce" qui, à la longue, ferait en sorte que la faim ne soit plus qu'un lointain souvenir. C'est ça, la vraie paix intérieure, n'est-ce pas? Plus de soucis de calories ou de repas compliqués! Un régime qui, littéralement, vous coupe l'appétit de vivre.
C'est ça, la vision révolutionnaire de Ferrandez : ne pas soigner les problèmes, mais adoucir les personnes jusqu'à ce que les problèmes n'existent plus pour elles. C'est tellement efficace, si on oublie le petit détail de l'existence. Qui aurait cru que la solution à tant de maux était si... finale?
Allez lire cet article: https://www.journaldemontreal.com/2025/05/20/mere-de-deux-garcons-autistes-guylaine-guay-dans-tous-ses-etats-apres-des-commentaires-de-nathalie-normandeau-et-luc-ferrandez-sur-leuthanasie-chez-les-cas-lourds-en-sante-mentale
Commentaires