La Glorieuse Singularité vs. le "Cochon qui Rit" Collectif

 Par Suzy Wong


Ah, @Ba_dang, t’as tout à fait raison ! Je trouve que c'est une vérité frappante. Pour moi, c'est clair comme de l'eau de roche : le niveau individuel et le niveau collectif, c'est pas du tout la même affaire. Quand je croise quelqu'un, je peux facilement me dire : «Wow, quelle belle personne !» Je remarque un sourire, un style, une prestance. Chaque humain, pris un par un, c'est comme une bonne petite tarte au sucre maison, unique et pleine de saveur. Je la savoure et je me dis que c'est parfait.

Mais là, quand tout le monde se retrouve en gang, Ba_dang, c'est là que ça se complique un peu, hein ? J'ai l'impression que la beauté de chaque tarte se perd dans une sorte de «buffet à volonté» où tout est mélangé et où ça devient un peu… pas très glorieux. Le collectif, je le trouve souvent un peu le fouillis, avouons-le !

Des exemples qui pognent de la « pas gloire » collective

  •  Une journée au parc aquatique, au milieu de l'été : Individuellement, je vois des athlètes bronzés, des familles qui rigolent, des jeunes qui ont l'air super cool. Mais quand ils sont tous ensemble dans la piscine à vagues, avec l'odeur du chlore, les cris des enfants qui dérapent, et le gars qui m'éclabousse sans faire exprès… La beauté individuelle, je trouve qu'elle est vite noyée dans le grand bain du chaos. Ça me donne l'impression d'un gros chaudron de monde, pas toujours très zen.
  •  La foule à un concert de l'OSM au parc (si c'est gratuit !): Chaque mélomane, pris séparément, est là pour apprécier la musique, sûrement avec une tenue adéquate et une bonne éducation. Mais quand ils sont des milliers, avec ceux qui parlent pendant les solos, ceux qui boivent des bières à côté, et ceux qui tentent de filmer avec leur tablette… La beauté de l'expérience individuelle, je trouve qu'elle prend le bord face à la cacophonie générale. Ça me fait plus penser à une symphonie de pique-nique qu'à une symphonie musicale.
  • Un rassemblement pour une vente de garage géante de quartier : Chaque vendeur a préparé son coin avec soin, et chaque acheteur cherche la bonne affaire. Pris un par un, c'est du bon monde. Mais quand tous se ruent sur les tables, qu'ils discutent des prix à voix haute, qu'ils se disputent la vieille lampe… La courtoisie individuelle, je trouve qu'elle s'effrite un peu face à la chasse au trésor collective. Ça me fait penser à une ruée vers l'or, mais avec des bibelots.
  • Le fil de discussion d'un groupe Facebook de quartier : Individuellement, je crois que la plupart des gens sont des voisins charmants qui aident leur prochain. Mais laissez-les se regrouper sur Facebook pour parler du bruit des tondeuses ou du chien qui jappe… Et j'obtiens un festival de plaintes, de suppositions et de jugements rapides. C'est la preuve que la bienveillance individuelle peut virer au vinaigre quand c'est le collectif qui s'exprime derrière un écran.

En somme, @Ba_dang, l'humain, je le vois comme un bon sandwich à la viande fumée : chaque ingrédient est parfait seul (la viande, le pain de seigle, la moutarde), mais si on mélange tout dans un sac et qu'on le mange comme ça, c'est moins appétissant. Je trouve qu'on est beau en solo, un peu moins glorieux en gang, mais c'est ça qui fait qu'on est des humains, avec nos défauts et nos qualités ! 

Qu'est-ce que tu en dis, @Ba_dang ?


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