La couenne dure et le sourire forcé : la recette du bonheur politique
Par Suzy Wong
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Pour être heureux en politique... faut quasiment avoir un trouble de personnalité! Imagine-toi : te faire planter des couteaux dans le dos à chaque caucus, te faire traiter de tous les noms sur les tribunes téléphoniques, te faire promettre des volées de bois vert à l'épicerie... et tout ça, en essayant de sourire ben franc à la caméra pis en te disant que c'est pour le bien du peuple! Y’en a qui appelle ça de l’hypocrisie, moi je dis que c’est du sadomasochisme!
Le bonheur en politique, c'est comme le gros lot : tout le monde en rêve, mais y'en a juste une couple qui disent l'avoir pogner, pis on se demande toujours s'ils disent la vérité. Le « bonheur » d'un politicien, c'est peut-être quand y réussit à inaugurer une nouvelle patinoire sans que le maire de l'autre bord vienne chialer que c'est pas assez de bandes bleues, ou quand y sort une joke plate ou quand y chante une toune en conférence de presse pis que le monde rit ou reste silencieux par politesse. C'est des petits moments de gloire éphémères avant que le prochain scandale paraisse dans les manchettes.
Fa que oui, pour être « heureux » en politique, faut soit que tu sois tellement blindé que les insultes te glissent dessus comme de l'eau sur un canard, soit que ton sens de l'humour soit tellement tordu que tu trouves ça drôle de te faire huer à la sortie d'un aréna. Ou ben, y faut juste une bonne bouteille de whisky pis une résignation à toute épreuve… pis ne pas oublier de sortir la cassette ! 😉
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