Entre le Wokisme et l'Oubli : Réflexions d'une Centriste sur sa Galerie

 Par Suzy Wong

Ah, le « wokisme »... Un mot qui fait jaser pas mal, hein? Imagine-moi, assise sur ma galerie à Laval, une Molson Canadian bien froide à la main, le soleil qui cogne un peu. Je regarde ça aller, cette affaire-là, et je me gratte la tête en me disant : « Voyons donc! »

C'est vrai que sur le papier, l'idée de vouloir que tout le monde soit respecté, qu'on fasse attention aux autres, c'est pas mauvais. C'est même souhaitable, comme un bon sirop d'érable sur des crêpes le dimanche matin. Mais là où ça devient plus compliqué, c'est quand ça vire à la persécution, quand on veut effacer le passé du revers de la main parce qu'il ne correspond pas à nos standards d'aujourd'hui.

Cette « cancel culture », tabarnouche! C'est drastique en maudit. Une petite erreur, un mot malheureux, et hop! T'es banni, mis au pilori sur les réseaux sociaux comme un bandit au Far West. Où est passée la nuance? Où est le droit à l'erreur? On dirait qu'on a oublié que l'humain est imparfait, qu'on apprend de ses erreurs.

Ici au Québec, on a notre lot de débats identitaires, c'est sûr. La langue, la culture, notre histoire... On connaît ça les discussions animées autour de l'identité. Alors, quand on voit le reste du Canada s'emporter sur d'autres enjeux, on se dit que chacun a ses propres « bibittes » à gérer.

Pour une centriste comme moi, je crois qu'il faut trouver un juste milieu. Le respect, l'inclusion, c'est important, absolument. Mais il faut aussi faire preuve de « gros bon sens » (pas le même que celui de Poilievre), de tolérance. On ne peut pas réécrire l'histoire à chaque nouvelle sensibilité. Il faut comprendre le contexte, apprendre du passé sans vouloir l'effacer complètement.

Et pendant que certains s'emballent avec le « wokisme » et la « cancel culture », faut pas oublier que l'extrémisme de droite, c'est pas la panacée non plus, loin de là! Ces groupes-là ont aussi leur façon bien à eux de vouloir réécrire l'histoire, mais dans l'autre sens. Au lieu de vouloir souligner les injustices passées pour construire un avenir meilleur, eux, ils préféreraient carrément effacer des pans entiers de l'histoire qui ne font pas leur affaire.

Prends l'exemple de l'esclavage aux États-Unis. C'est une tache sombre dans leur histoire, une période de souffrance et d'injustice abominable. Mais certains voudraient la minimiser, voire l'oublier complètement. C'est la même chose avec les héros noirs qui ont lutté pour l'égalité et la justice. Les ignorer, c'est nier une partie essentielle de l'histoire et des combats qui ont mené à la société d'aujourd'hui. Ici, au Canada, on a aussi nos propres chapitres sombres, comme le traitement des peuples autochtones et le système des pensionnats. Essayer de faire disparaître ça de notre mémoire collective, ce serait une grave erreur. Il faut se souvenir de ces choses-là, les comprendre, pour ne pas les répéter et pour bâtir une réconciliation véritable.

Alors, que ce soit l'extrémisme d'un côté ou de l'autre, cette volonté d'effacer des parties de l'histoire, ça ne marche pas. L'histoire, c'est un tout, avec ses moments de fierté et ses moments de honte. Il faut assumer l'ensemble pour pouvoir avancer.

La centriste sur sa galerie avec sa Molson (c’est ben plus un Espresso ou un verre d’eau) dirait probablement : «Écoute, mon ami.e, faut pas tomber dans l'excès, ni d'un bord ni de l'autre. Vouloir effacer l'histoire, peu importe la raison, c'est dangereux. Faut se souvenir de tout, les bonnes choses comme les mauvaises, pour apprendre et faire mieux. La vérité historique, c'est pas un buffet où on prend juste ce qui nous plaît. »

En gros, entre le « wokisme » qui parfois dérape et l'extrémisme de droite qui veut nier des réalités historiques, le bon vieux centre ni trop mou ni trop dur, avec son « gros bon sens », prône la nuance et la reconnaissance de toute l'histoire, même celle qui dérange. C'est ça, la vraie affaire! Santé!🥂 


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