Cinq ans après George Floyd : Le grand tour de manège du changement (qui tourne à vide)
Par Suzy Wong
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Réflexion suite à une publication de Frédéric Arnould
Ah, le 25 mai 2020 ! Une date gravée dans le marbre… enfin, dans les fils d'actualité, le temps d'une saison. C'est là que le bon vieux George Floyd est mort sous le genou d'un policier, pis ça a fait un choc ! Un vrai tremblement de terre, même au Québec, où on s'est tous dit : « Eh boy, la police, c'est pas toujours des anges gardiens, hein ? » On a vu des millions de personnes crier « Black Lives Matter », comme si on venait de découvrir que la Terre était ronde pis que le racisme, ça existait vraiment. Quelle révélation !
L'éveil de la marmotte et la justice élastique
Faut dire c'est beau, l'éveil des consciences ! Tout le monde s'est mis à parler d'inégalités raciales pis de brutalité policière. Pis la cerise sur le sundae, c'est que le policier Derek Chauvin, le gars au genou pesant, il a été condamné ! Pis ses chums policiers aussi ! Une victoire, qu'y disaient ! Comme si le fait de punir un crime filmé en direct par cent mille téléphones, ça réglait le problème au complet. Ben voyons !
Les « réformes » qui nous font rire jaune
Après ça, les villes américaines, elles se sont lancées dans des « réformes policières ». On a essayé de nous faire croire que tout allait changer. Par exemple, ils allaient nous dire quand ils utilisaient la reconnaissance faciale ! Oh là là, quelle transparence ! C'est pas comme si on pouvait se sentir observés 24 heures sur 24, n'est-ce pas ? Pis l'idée de « défondre la police » (traduction libre de "defund the police"), ça, c'était la blague du siècle ! Les syndicats de policiers ont dû faire des quintes de toux en entendant ça. Bien sûr, ça a fait un retour de bâton monumental. Parce que le portefeuille de la police, c'est sacré, tabarouette !
On a aussi eu droit aux changements symboliques. Des statues de vieux bonshommes racistes qui tombent, des noms de rues qui changent. Quelle révolution ! Comme si le fait de remplacer un nom sur une plaque, ça effaçait des siècles d'injustice. On est tellement futés, des fois !
Mais bon, faut pas être trop chialeux. Si la conscientisation a augmenté, les militants, eux, ils sont jamais contents. Ils disent que les vrais changements sont limités, que l'élan s'est essoufflé. C'est qu'ils sont exigeants, les pauvres ! On peut pas non plus tout régler d'un coup, on a d'autres chats à fouetter. Pis en plus, avec le retour de Donald Trump, on risque de faire un grand saut en arrière. Ça, c'est la cerise sur le gâteau pour ceux qui aiment la régression !
L'héritage : Quand la parade de progrès se transforme en patinoire
Le mouvement Black Lives Matter, il existe encore, paraît-il. Mais c'est plus la même folie qu'en 2020. Faut dire que l'adrénaline, ça dure pas éternellement. Le meurtre de George Floyd a marqué un tournant, c'est clair. Un tournant, mais pas une ligne d'arrivée. On est encore sur le chemin, pis il est long comme un jour sans pain, avec des iniquités qui collent aux bottines.
Trump : le turbo de la régression
Pis là, pour couronner le tout, on a notre grand ami Donald Trump. Son retour, c'est pas juste une menace pour les droits civiques, c'est un putsch en règle ! Sa rhétorique, c'est pas du racisme, voyons ! C'est juste un p'tit coup de pied dans la fourmilière pour montrer qui est le chef. Il adore la loi et l'ordre, ça veut dire que la police a toujours raison, pis que les plaignants ont toujours tort. C'est simple, non ? Pas question de réformer la police quand on peut juste leur dire qu'ils sont des victimes, pauvres cocos.
Pis quand il nomme des juges conservateurs, c'est pas pour nuire aux droits civiques, c'est pour s'assurer que la justice reste bien à sa place : celle des riches et des bien-pensants. Ça, c'est de l'efficacité !
En gros, George Floyd a fait une grosse splash, pis après, l'ère Trump a gentiment mais sûrement effacé la mare. La conscientisation ? Fini, ça ! On a assez de soucis comme ça. Le changement ? C'est sur la banquise, pis ça risque de fondre. Alors, si les choses ont changé ? Oui, elles ont changé de direction, pour revenir en arrière. Pis comme Trump repasse, on se retrouve déjà, en moins de cinq mois, avec une belle régression, juste pour rire un bon coup ! Préparez le pop-corn, ça va être un show !
Alors, on continue à croire au Père Noël, ou on se prépare pour le prochain grand coup de vent ?
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