Un des pressentis pour la papauté, le Cardinal Raymond Leo Burke : un pro-Trump et un des architectes derrière Project 25
Par Suzy Wong

Le Cardinal Burke, un phare de modernité... à reculons
Alors, on jase du cardinal Burke par ici. Progressiste, qu'on me dit ! Ha ! C'est comme comparer un vin de glace à une slush molle : les deux sont froids, mais l'un a quand même un petit quelque chose de plus... disons, d'archaïque. Notre homme, voyez-vous, il carbure aux bonnes vieilles recettes, celles que même nos arrière-grands-mères trouvaient peut-être un peu poussiéreuses. Le changement ? Autant demander à un chat de promener son chien. Il préfère la messe en latin, cette douce mélodie qui nous rappelle une époque où le dialogue avec Dieu se faisait dans une langue que personne ne comprenait vraiment. C'est ça, la vraie proximité, non ?
Et ne parlons pas de son ouverture d'esprit, aussi vaste que le trou dans un beigne après qu'on l'ait mangé. Il brasse la cage, le cardinal, mais attention ! Seulement si les choses ne vont pas dans le sens... du bon vieux temps. Le mariage gai ? L'ordination des femmes ? Des hérésies modernes, pardi ! On n'est pas là pour "shaker" le status quo, mais bien pour le "figer" dans le temps, comme un bon permafrost québécois en plein mois d'août. C'est sa définition bien à lui de la progression : une marche arrière à toute vapeur.
Ah, et la "place" des femmes, des homosexuels, des transgenres dans tout ça ? Accrochez-vous, on embarque pour un voyage temporel subventionné par le Vatican, destination : le Moyen Âge, en classe économique, la soutane qui gratte. Les femmes ? De jolis ornements, des statues pieuses à admirer de loin, tant qu'elles ne s'approchent pas trop du Saint des Saints, histoire de ne pas faire fuir l'Esprit Saint, apparemment timide face aux jupes. Servir la messe ? Quelle idée saugrenue ! Ça va distraire les petits gars, et on sait bien que leur concentration est déjà un défi en soi.
Les homosexuels, eux, c'est une sorte de court-circuit spirituel. Faut prier fort pour que le courant revienne à la normale, et surtout, qu'ils gardent leurs "prises" hors de vue, sinon le ciel risque de nous tomber sur la tête, paraît-il. Prêtre ? Allons donc ! Comment voulez-vous qu'il comprenne le concept de "père" s'il n'a pas le bon "équipement" biologique ? La logique est implacable... ou pas.
Quant aux transgenres, imaginez un peu : vous commandez une tourtière, et on vous sert une salade de fruits. C'est pas ce qui était écrit dans le grand livre de recettes divines, donc c'est forcément une erreur de fabrication. Pas besoin de se casser la tête à comprendre, faut juste essayer de remettre la "pièce" défectueuse dans le bon moule, avec beaucoup de "bons sentiments" et de prières, bien sûr.
Alors voilà, la "place" de ces gens-là selon le cardinal Burke, c'est un peu comme les antiquités dans un musée : on les regarde avec une certaine curiosité, en se disant que c'était une autre époque, mais on ne touche surtout pas, de peur de briser l'harmonie de ce décor figé dans le temps. Un vrai progressiste, vous dis-je. Un visionnaire... du passé glorieux. On ne pourrait pas rêver d'un guide plus éclairé pour naviguer dans les complexités du XXIe siècle, surtout Trump et ses fanas religieux, n'est-ce pas ?
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