L'Engamella à la Brosse : Comment un Club de Poils Faciaux a Viré le Pays à l'Envers
Par Suzy Wong
C’est en tombant sur cet article que « La Grande Teutonne: Comment un Osti de Club de Patenteux Obsédés par les Moustaches à Brosse à Dents a Pogné le Pouvoir dans un Pays Ben Civilisé (enfin, l'Engamella) » vient de prendre vie :
Acte I : Les Cicatrices de Guerre Pis les Promesses à la Morue
La Grande Guerre avait laissé l'Engamella aussi l'fun qu'un party de légumes bouillis. L'humiliation, c'était le nouveau hit de l'heure, pis le Traité de Versailles, une joke plate qu'on répétait sans arrêt. Dans ce temps-là, y'a sorti un p'tit gang de weirdos qui tripaient sur deux affaires : la pureté supposée de leur flanelle nationale pis la shape, disons... intense, des moustaches à brosse à dents de leur futur gourou, un certain Adolphe.
Leur boss, un ancien peintre de numéros avec un talent aussi rare qu'un char de pompier mauve, avait trouvé une job plus payante : brailler des affaires pas claires avec une conviction à faire fendre le béton. Y'promettait une Engamella où tout le monde aurait des bas de laine pareils, où les fonctionnaires seraient plus vite que des écureuils sur le Red Bull, pis où l'ennemi juré (qui changeait comme de la bière de microbrasserie, mais les types avec un grand pif étaient des classiques) se ferait enfin ramasser à la pelle.
Acte II : La Conquête du Salon Pis des Opinions de Ti-Coune
Le "Parti des Patenteux de la Race Supérieure" (un nom qui sonnait ben mieux en dnamella, avec plein de "ch" et de "eu" nasillards) a commencé petit. Leurs réunions se tenaient dans des arrière-salles enfumées, où on niaiseait fort sur la meilleure façon de scraper les dettes pis sur le shade exact de blond aryen pour les tuques à pompon.
Leur arme secrète ? Une propagande tellement épaisse qu'elle en devenait presque hypnotisante. Des affiches montraient des faces laides à souhait de leurs boucs émissaires, avec des slogans aussi fins qu'un coup de poing dans la face. Ils organisaient des "patente-thons" géants où on distribuait des brassards ben stylés avec un symbole bizarre (qui ressemblait drôlement à une bébelle mal dessinée) pis où on chantait des tounes patriotiques avec des paroles étonnamment guerrières pour un club de patenteux.
Le monde de l'Engamella, perdu dans la crise pis bercé par la promesse d'un retour à un temps jadis mythique où, paraît-il, tout le monde patentaient en chantant des reels, a commencé à embarquer. Après tout, qui n'aime pas des bas de laine pareils ? Pis ces moustaches à brosse à dents... y'avait de quoi de captivant, une promesse de solutions simples à des problèmes compliqués en maudit.
Acte III : Les Éloizes Jouent aux Apprentis Sorciers (avec des Clés à Molette)
Les importants de l'Engamella, les généraux à la retraite avec des lorgnettes croche pis les boss de business qui aimaient l'idée d'avoir de la main-d'œuvre "motivée" (c'est-à-dire morte de peur), regardaient cette gang-là avec un mélange de dédain pis d'intérêt. "C'est juste des tataouines, des clowns", disaient-ils en sirotant leur Caribou. "On va ben les manier. Ils vont nous servir à faire trembler les Rouges."
Ils ont pas vu que le club de patenteux avait des outils ben plus dangereux que les leurs. Pensant pouvoir utiliser ces zouaves pour leurs propres bébittes, ils ont fini par leur ouvrir les portes du pouvoir de l'Engamella, un peu comme donner les clés du pick-up à un ado en pensant qu'il va juste faire le tour du bloc.
Acte IV : Le Dénouement (avec des Patentes qui Démanchent)
Une fois au pouvoir de l'Engamella, le parti des patenteux a montré sa vraie couleur : une obsession maladive pour un idéal de patente parfaite pis sans défaut, une intolérance totale pour tout ce qui n'était pas de la bonne marque ou du bon modèle, pis une tendance inquiétante à vouloir "repattenter" le monde à leur goût, quitte à utiliser des méthodes... disons... directes pas mal.
L'Engamella, ce pays si "civilisé", s'est retrouvé pogné dans une logique à dormir debout, où la largeur de tes moustaches à brosse à dents pouvait décider de ta vie pis où la qualité de tes outils était une question de vie ou de mort.
Morale de cette Histoire à la Ti-Paul (si y'en a une) : Ne sous-estimez jamais le pouvoir d'un leader charismatique avec des moustaches à brosse à dents épaisses ou au teint carotte pis avec un discours simpliste à souhait. Pis méfiez-vous toujours des clubs de patenteux qui prennent les affaires ben trop au sérieux.
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