Organiser sa propre disparition : le guide du parfait absent
Imagine-toi, en pleine forme comme un pin au printemps, mais avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête : une maladie neurodégénérative qui pourrait, dans une quinzaine d'années, transformer ton cerveau en gruyère. Là, tu te dis : « Vaut mieux prévenir que guérir, au cas où je me mettrais à prendre les lampadaires pour des girafes ! »
Ton médecin, à ta demande, avec son air sérieux, t'explique les détails de la demande anticipée d'aide médicale à mourir. Et là, surprise ! Il t'annonce qu'il peut t'aider à remplir le formulaire, mais qu'il ne sera pas celui qui va peser sur le piton « fin de partie ». Toi, imperturbable, tu réponds : «T'inquiète, quand je prendrai mon cactus pour un animal de compagnie, je serai pu là pour me plaindre !»
Faut avouer, y'a une p'tite touche d'absurde là-dedans : préparer sa sortie de scène en sachant qu'on s'en rappellera pu. C'est un peu comme organiser une fête surprise pour soi-même, en étant sûr de pas y assister.
Alors, comment ça marche, en gros ?
- Le principe de prévoyance :
- C'est un peu comme faire son testament, version « sortie de secours ». On anticipe le moment où notre cerveau va décider de prendre des vacances prolongées sans nous consulter.
- L'idée, c'est de dire : « Quand je serai pu capable de distinguer mon chat de mon grille-pain, je veux qu'on appuie sur pause ! »
- Les conditions, parce qu'il y en a toujours :
- Être majeur, évidemment. Pas question de laisser un ado décider de son sort avant d'avoir découvert les joies des impôts !
- Être atteint d'une maladie grave et incurable qui promet un avenir où l'on confondra Georges Clooney avec Woody Allen.
- La paperasse, le nerf de la guerre :
- Un document écrit, signé devant un médecin ou une infirmière. Un peu comme signer un autographe, mais pour une occasion moins festive.
- Il est fortement conseillé de consulter un notaire pour faire les choses correctement.
- Les petits détails qui comptent :
- On peut changer d'idée, heureusement ! Tant qu'on n'a pas commencé à parler aux plantes (oups, ça m'arrive déjà), on peut faire marche arrière.
- Même si la demande est conforme, y'a aucune garantie que l'aide médicale à mourir sera administrée.
Voilà, c'est un sujet délicat, mais avec un peu d'humour, ça passe toujours mieux.
Points importants à retenir:
- La mise en application des demandes anticipées pour l'aide médicale à mourir a débuté le 30 octobre 2024.
- Il est important de bien comprendre les conditions et les démarches à suivre pour s'assurer que la demande anticipée soit valide.
- La loi sur l'aide médicale à mourir est une loi évolutive. Il est donc important de rester au courant des changements.
Pour des informations complètes et à jour, je vous recommande de consulter les sources suivantes :
- Le site web du gouvernement du Québec :
Demande anticipée d'aide médicale à mourir - Gouvernement du Québec - La fédération Québécoise des sociétés Alzheimer :
Demande anticipée et aide médicale à mourir au Québec | Fédération québécoise des Sociétés Alzheimer - Agence Science-Presse :
Anticiper l'aide médicale à mourir au Québec - Agence Science-Presse
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