Mais voilà que le festin tourne au vinaigre. Les étoiles, ces coquines, ont décidé de nous jouer un tour pendable. La faillite de Northvolt en Suède, cette broutille dissimulée sous le tapis, refait surface, telle une vieille tante acariâtre qu'on avait cru oubliée.
Et notre ancien super ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, ce virtuose de la voltige politique, un dénommé Fitzgibbon avait choisi le moment opportun pour tirer sa révérence. Coïncidence ? Je ne saurais dire... mais les mouches, elles, ont leurs propres théories.
Les partis d'opposition, ces fins limiers de la critique, se sont empressés de dénoncer la gestion hasardeuse de nos deniers publics. Marc Tanguay, tel un Nostradamus des finances, avait prédit un « dîner de cons donné par Goldman Sachs ». Et comme par magie, sa prophétie s'est réalisée !
Cerise sur le gâteau, Northvolt, dans un numéro d'équilibriste digne du Cirque du Soleil, déclare faillite en Suède, mais se proclame toujours en pleine forme en Amérique du Nord. Doit-on les croire ? Après tout, pourquoi pas ? Il suffit d'y croire très fort, comme au père Noël ou à la fée des dents.
Alors, adieu rêves de grandeur, adieu emplois mirifiques, adieu usine rutilante ! Il ne nous reste plus qu'à admirer les champs de patates, témoins silencieux de nos illusions perdues. Mais après tout, n'est-ce pas ça, le charme du Québec ? L'art de transformer les investissements en mirages et les contribuables en pigeons.
Et, cerise sur le sundae, le Québec vient de dire adieu à ses 270 M$ d'investissements en Suède. Mais ce n'est pas la fin, on souhaite qu'un nouvel acquéreur redémarre le projet en Amérique du Nord. Elon et sa Tesla, peut-être ?
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