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Image : Xavier W. Ste-Croix |
Par Suzy Wong
Ben coudonc, parlons-en des "leçons de l'instant", hein? On dirait qu'on est supposé être tout zen, à savourer chaque petite affaire qui se passe. Comme si on avait pas assez de chats à fouetter!
L'éphémère, une vraie joke
On nous dit que tout passe, que rien dure. Ben oui, comme si on avait pas remarqué que notre char rouille, que nos jobs sont plates, et que nos relations finissent toujours par s'éteindre. Mais bon, paraît que c'est une "leçon". Profiter de l'instant, qu'ils disent. Comme si on avait le choix de pas vieillir!
L'attention, une vraie torture
Faudrait donc être "présent", sentir le vent, regarder les feuilles tomber. Ben coudonc, quelle perte de temps! Pendant ce temps-là, le monde continue de virer, sans se soucier de nos affaires. Mais paraît que c'est là qu'on trouve la "vérité". Mouais.
L'acceptation, une résignation déguisée
Accepter ce qui est? Facile à dire quand t'as pas de factures à payer! Mais bon, paraît que c'est ça la clé de la "sérénité". Autrement dit, faire comme si tout allait bien, même quand on est dans le trou.
L'action, une illusion de contrôle
On nous fait croire qu'on est les "acteurs" de notre vie. Ben coudonc, on est plutôt les marionnettes de nos patrons, de nos banquiers, de nos voisins gossants. Mais bon, paraît que chaque décision compte. Comme si on avait pas tous l'impression de se faire mener par le bout du nez.
La gratitude, une hypocrisie sociale
Remercier pour un sourire, un rayon de soleil? Quelle niaiserie! Mais bon, paraît que c'est ça la clé de l'"abondance". Autrement dit, faire semblant d'être content de ce qu'on a, en attendant que le prochain chèque arrive.
L'amour, une illusion tenace
L'amour, ce "lien" qui nous unit. Ben coudonc, on est tous seuls, perdus dans le trafic, à essayer de pas se faire couper par un char. Mais bon, paraît que c'est dans l'instant qu'on le trouve. Alors, continuons de se mentir.
L'instant, un prétexte à la niaiserie humaine
En somme, ces "leçons" de l'instant, c'est juste une façon de nous faire croire que la vie a un sens. Comme si on était pas tous des ti-culs qui essaient de survivre à leur journée. Mais bon, paraît que c'est ça, la "sagesse". Alors, continuons de faire semblant d'y croire, en sirotant notre café Tim Hortons.
Il est temps de ranimer cette âme de poète qui sommeillait en moi, un souvenir ravivé lundi dernier...
Quand l'incertitude se pointe,
Expulse-la, qu'elle se déboîte,
Sur un sol lointain, sans écho.
Quand la souffrance se déploie,
Vis-la, qu'elle ne s'ennoie,
Dans le temps, tel un fléau.
Un bonheur léger, qui s'envole ?
Attrape-le, qu'il ne s'affole,
Et revienne, pas à pas, lento.
La convoitise, qui te tente ?
Médite, qu'elle ne présente,
Un pacte avec le sombre ego.
L'amour se montre, sans détour ?
Prends-le, qu'il ne fasse le tour,
À force de le voir, trop beau.
La défaite, qui te foudroie ?
Admets-la, qu'elle ne se noie,
Dans un triomphe, faux tableau.
La haine monte, en tourbillon ?
Chasse-la, qu'elle n'éparpille,
Ton cœur, en mille lambeaux.
La mort d'un être cher, qui gronde ?
Pleure-la, qu'elle ne confonde,
Ta vie, en un sombre tombeau.
Un nouveau jour, qui se profile ?
Crois-y, qu'il te donne un fil,
Pour un avenir, plus nouveau.
Pour plus de ce genre d'écrits : https://lacentcoeurs.blogspot.com/
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