Le grand Cheetos : un génie incompris, un enfant capricieux et un vendeur de voitures ?
Ah, les joies du commerce international sous l'égide du grand Cheetos ! Si vous n'êtes pas encore complètement désorienté par ses décisions tarifaires, c'est que vous n'y mettez pas assez de bonne volonté. Laissez-moi vous résumer un peu :
- 31 janvier : Le grand Cheetos, dans un élan de clairvoyance, décide de punir le Canada, le Mexique et la Chine avec des tarifs. Parce que pourquoi pas ?
- 3 février : Oh, surprise ! Un sursis. On dirait que notre leader a réalisé qu'il avait peut-être un peu exagéré. Ou peut-être qu'il a juste oublié ce qu'il avait dit deux jours plus tôt.
- 4 mars : Les tarifs sont de retour ! La valse des hésitations continue. On se demande si le grand Cheetos utilise un dé pour prendre ses décisions.
- 5 mars : L'industrie automobile a droit à un sursis. Parce que, vous savez, les voitures, c'est important.
- 6 mars : Encore un sursis pour le Canada et le Mexique. À ce stade, on se demande s'il ne fait pas exprès de nous rendre fous.
- 7 mars : Le grand Cheetos menace le Canada de tarifs à 250 % sur le lait et le bois. Sa raison : « Le Canada nous escroque depuis des années avec des taxes de 250 % sur les produits laitiers et le bois d’œuvre. Cela ne se reproduira plus. Si j'avais été la big boss du Canada, j'aurais dit : «Nous allons vous imposer exactement le même tarif, à moins que vous ne l’abandonnez. C’est ce que la réciprocité signifie, et nous pouvons le faire dès aujourd’hui ou attendre jusqu’à lundi ou mardi ». Parce que la diplomatie, c'est surfait.»
- Aujourd'hui 11 mars : Les tarifs doublent, puis redeviennent normaux. Un véritable festival de l'incohérence. Le grand Cheetos a fait de l’info-pub pour la voiture Tesla, dont les ventes sont en chute libre. Visiblement, il a des talents cachés de vendeur.
Les marchés : un spectacle hilarant, une désillusion, et un placement de produit
Si les marchés avaient salué l’élection du grand Cheetos au lendemain du scrutin, leur enthousiasme a dégonflé dans les mois qui ont suivi. Et bien sûr, les marchés financiers ont réagi comme on pouvait s'y attendre : avec une panique joyeuse. L'indice S&P/TSX a fait une chute libre à Toronto, et Wall Street a offert un spectacle de montagnes russes digne d'un parc d'attractions qui est à la veille de fermer.
En conclusion :
- Le grand Cheetos est un maître de l'imprévisibilité.
- Les sursis sont sa façon de nous rappeler que rien n'est permanent.
- Le Canada et le Mexique sont des experts en gestion de crise.
- Le grand Cheetos semble prendre ces informations sur le commerce, de sources douteuses.
- L'enthousiasme des marchés est aussi volatile que les décisions du grand Cheetos.
- Le grand Cheetos est un homme aux nombreux talents, et placeur de produit.
Alors, préparez-vous à la prochaine semaine de « Le grand Cheetos et ses tarifs délirants ». Ça promet d'être redondant!
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