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De Pétard Mouillé à Bouddha Presque Zen : Mon Épopée Capillaire et Hormonale

Vingt ans : Mon Feu d'Artifice Personnel

À vingt ans, ma vie était un feu d'artifice incontrôlable, un festival d'hystérie permanent. J'étais un véritable chaos organisé, une aventure épique digne d'un roman de cape et d'épée. Mes cheveux blancs ont commencé à apparaître, témoins silencieux de mes exploits (et de mes erreurs).

Trente ans : Ma Mèche Allumée (Mais Pas Trop)

À trente ans, j'ai troqué le pétard mouillé contre une mèche un peu plus longue. J'ai appris à canaliser mon énergie débordante... un peu. J'ai trouvé l'amour, ce qui a eu un effet étonnamment apaisant sur mon côté "Madame Impérieuse". Enfin, quelqu'un pour transformer mes ovules en génies (ou pas, soyons réalistes).  J'ai eu de la chance, un petit doué en est sorti!

Quarante ans : Mon Buffet à Volonté de la Vie

La quarantaine, c'était mon buffet à volonté personnel : il y a eu de tout, et parfois n'importe quoi ! Ma famille s'est agrandie avec une petite chihuahua, Lady, qui a rapidement pris ses aises sur le canapé (parce que pourquoi pas, après tout ?). Quelques bobos de santé sont venus me rappeler avec humour que je ne suis plus une gazelle bondissante, mais plutôt une antilope un peu rouillée. Et puis, il y a eu cette prise de conscience soudaine, presque spirituelle, de l'importance des électrolytes. Soudain, ils sont devenus mes meilleurs amis !

Mais surtout, cette période m'a appris à jongler avec les imprévus (CADASIL) avec un certain panache, voire une élégance de clown maladroit. Entre les visioconférences interrompues par les aboiements de Lady, les tentatives de jardinière et les séances de sport improvisées dans le salon, j'ai développé une expertise en matière de gestion de crise domestique. J'ai découvert que le rire, même jaune, est le meilleur des antidotes contre le chaos. Et que parfois, il vaut mieux laisser tomber le régime et savourer un bon morceau de chocolat noir 82% de cacao.

Et pour clore ce chapitre en beauté, une Madame Bean, zélée et bien intentionnée, a cru bon de vouloir me redresser le dos sans me le demander. Résultat : un rachis en miettes et un séjour inattendu à l'hôpital Sacré-Cœur, section trauma-médullaire. Comme quoi, même les retraitées ont parfois besoin d'un peu de repos forcé. (soupir)

À bientôt cinquante ans : Ma Quête de la Sagesse (Presque) Atteinte

Ah, la cinquantaine ! Le cap fatidique. Mais pas de panique, c'est juste une nouvelle décennie pour briller. J'espère avoir enfin compris comment fonctionne la télé intelligente et pourquoi les chaussettes disparaissent mystérieusement. J'aspire à la sagesse, ou du moins à une tolérance accrue pour les bêtises des autres (et les miennes).

Ma liberté retrouvée : L'enfant est devenu un ado autonome (la plupart du temps). Je peux enfin lire des romans sans être interrompue toutes les cinq minutes. Et j'ai appris à dire non sans culpabiliser, un super pouvoir nouvellement acquis.

Mon bonheur simple : J'apprécie les petits plaisirs de la vie comme un bon café, un coucher de soleil, une conversation avec une amie. Et surtout, je m'imagine dans mon jardin, entourée de romans, avec mon amoureux en train de lire son journal, mon fils en train de se baigner, et le chiweenie collé sur moi, bien sûr.

En résumé, la cinquantaine, ce sera un peu comme ma seconde jeunesse, mais avec plus de sagesse (et juste des cheveux gris en prime). Je suis prête à briller, mais pas à matin... là je m'en vais dans le bain, je remets mon pyjama et mes gros bas de laine pis j'bois ma tisane dans ma chaise berçante !

Commentaires

Anonyme a dit…
Et moi, je n’ai qu’un souvenir, fragile et doux, un instant volé où mon regard a effleuré le tien, un éclat furtif, un refuge éphémère, qui réchauffe encore l’ombre où je me tiens.
Suzy Wong a dit…
Quelle belle plume! Je vous connais?
Anonyme a dit…
J’étais ce jeune homme assis sur la banquette, ce gars plein de fausses assurances, cachant sous un sourire bravache un cœur qui tremblait, captivé par toi, les mots coincés au bord des lèvres, perdus dans l’éclat de ton rire.
Suzy Wong a dit…
Ah, ben là, ça fait un bail, hein ? On parle de ben plus qu'une vingtaine de printemps, je vous dis ! Le temps file à une vitesse, c'est fou raide. On dirait que c'était hier, mais en réalité, ça fait une éternité. Les saisons passent comme des claques, une après l'autre, sans qu'on ait le temps de les voir venir.
Là, j’ai ma petite idée…

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