Manger local, est-ce que ça vous tente?


Manger local ça veut dire quoi?

Se limiter à manger ce qui est créé à pas plus de 150 km de l'endroit où on vit pour certains, jusqu’à 250 km pour bon nombre d'autres.  Moi, j'irais plus pour une définition moins contraignante comme le suggère L’Agence canadienne d’inspection des aliments qui a adopté une politique provisoire qui permet l'utilisation du terme « local » pour :
  • les aliments produits dans la province ou le territoire où ils sont vendus; ou
  • les aliments vendus dans d'autres provinces ou territoires dans un rayon de 50 km de la province ou du territoire d'origine.

Évidemment, si on se limite à 100% à «l'alimentation locale» ou à «l'alimentation de proximité» tel que mentionné ci-haut, il y a une couple d'aliments qui sont à oublier tels que les oranges, les citrons, les limes, les bananes, les avocats, l'ananas, le café, le cacao, l'huile d'olive et bon nombre d'autres choses qu'il fait si bon manger.  

Aliments du Québec compte dans ses rangs 1 200 entreprises adhérentes. Celles-ci ont fait certifier 20 000 produits à ce jour, un nombre qui ne cesse d'augmenter. Pour trouver des entreprises par région qui sont certifiés Aliments du Québec : https://www.alimentsduquebec.com/fr/aliments-dici

Manger local, ça veut aussi dire suivre le rythme des saisons.  Donc, manger local des fruits et des légumes variés, si vous êtes en train de vous dire que c’est juste en été, je vous réponds que vous avez tort.  Si vous êtes pourris comme moi avec le jardinage, la solution pour vous comme pour moi c'est d'opter pour les aliments surgelés. Cependant, dans un avenir plus rapproché qu'éloigné, j'aimerais également commencer à produire une partie de mes légumes et fruits surgelés. À cet effet, je prendrai sûrement des formations pour savoir jardiner en milieu urbain. Mais même si je devenais une pro là-dedans, je n'aurai jamais assez de place pour conserver assez de légumes surgelés dans mes congélos jusqu’au printemps.  Donc, je vais continuer de me tourner vers des produits de serres écologiques ou encore vers ces entreprises québécoises qui peuvent nous aider à manger des fruits et légumes du Québec toute l'année :

https://www.arcticgardens.ca/fr/legumes/
http://sunbites.ca/produit/
http://whytes.ca/mrs-whytes/fr/
À Montréal et à Laval, peut-être que la meilleure façon de consommer localement et biologique puis ainsi de  combattre le changement climatique au quotidien, c'est d'essayer un peu de tout par ici :
Manger local, ça veut dire réduire les émissions de gaz à effet de serre; c'est dynamiser l’économie locale, c'est manger plus frais et c'est sauvegarder aussi nos terres agricoles.  Aussi, si vous avez une écoeurette aigue du monsieur qui dirige au sud de la frontière, préférer nos produits au leurs c'est un peu l'envoyer paître (du moins dans ma petite tête à moi).
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