Les cycles du lit conjugal

Quand l’un veut, l’autre ne veut pas, quand l’un somnole, l’autre examine ses chances d’obtenir sa petite douceur.  Au chat et à la souris, on joue, inversant les rôles du désir et du désintéressement.  Eh oui ! C’est toujours ainsi, quand nous sommes prêtes à la moindre bassesse pour obtenir satisfaction tellement nos glandes nous transforment en des avides de sexe, nos chéris, eux, pensent davantage à leur dernier match de football sur leur X-Box qu’à venir entre nos reins. Puis quand c’est le tour de nos chéris de vouloir se tremper le biscuit à toute heure du jour et de la nuit, nous songeons à devenir des sœurs cloîtrées… Heureusement, il y a aussi des périodes où les deux veulent se conjuguer au même moment et pendant lesquelles ils dansent le même tango.  Donc, quand la flamme de notre désir est vivante des deux bords simultanément, les frivolités se perpétuent à un rythme effréné et avec un bonheur incommensurable. Les positions sexuelles y passent toutes, et cela, urbi et orbi où on peut.  Puis soudain, sans crier gare, encore qu’il y a fort à parier que c’est le stress du métro-boulot-dodo qui en est la cause, rapplique le cycle du pétiole du chéri qui s’étiole ou bien celui de l’entrecuisse de madame qui se met en mode débrayage.

Voilà un bon résumé des cycles du lit conjugal.  Néanmoins, malgré les frustrations qu’on peut parfois avoir au lit, vive le couple ! Au moins, contrairement au célibataire qui impose l’obligation de se montrer toujours sous son meilleur jour pour baiser, nous les duos immuables, avons l’avantage d’avoir quand même du sexe sans avoir à devoir respirer jour et nuit le sex-appeal.  Et, comme nous le savons bien, révéler toujours son bon côté, ça épuise ! 

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