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La politique: Le cirque de l’absurde

 Par Suzy Wong


L’existence est une tartine de merde que l’on nous force à déglutir avec une régularité de métronome. Mais cette année, nos politiciens, dans un élan de sadisme baroque, y ont étalé une généreuse couche de confiture de piment fort. C’est piquant, c’est indigeste, et cela donne envie de hurler à la lune.

 On nous avait promis la stabilité d'un temple bouddhiste; on nous a garochés dans un manège de La Ronde dont les boulons crient au meurtre.
Entrons dans ce cirque de l’absurde, voulez-vous?

Québec: L’agonie des monarques de pacotille

À Québec, notre cher François, capitaine d’un navire construit en bâtons de popsicle et en gomme balloune, a découvert que l’amour du peuple est aussi volatile qu’une promesse de baisse d’impôts après une brosse monumentale. Le Troisième Lien? Un coup c’est «non», un coup c’est «oui», un coup c’est «peut-être si le vent tourne au sud-ouest». 

C’est du génie balistique: on tire partout, et on dessine la cible après. On dirait un oncle fatiguant qui essaie de nous convaincre que son investissement dans les NFT de chats est l'idée du siècle.

Pendant ce temps, PSPP surfe sur sa vague souverainiste avec le sérieux d'un moine trappiste qui vient de s'enfiler trois Red Bull. Il est l'idole des jeunes, le premier de classe qui n'a jamais triché. Et les Libéraux? Ils cherchent un chef comme on cherche ses clés à quatre heures du matin dans la neige: dans le noir, en sacrant, avec le désespoir de celui qui sait qu'il va finir par dormir sur le perron.

Ottawa: Le crépuscule des idoles et l'empire du chiffre

Le véritable opéra bouffe se joue toutefois dans la capitale fédérale. Justin, notre éternel adolescent aux bas de soie, a enfin garé son autobus de «l’ensoleillement». Après dix ans à tenter de plaire à la terre entière pour finir par se faire traiter de «poteau» par la moitié du pays, il a choisi l’exil. Le voilà qui s’en va shaker son popotin sur du Teenage Dream dans les bras de Katy Perry.

Passer de la gestion de la péréquation à la gestion d'une popstar déguisée en canette de Pepsi, c'est d'une vulgarité si sublime qu'elle en devient poétique. Pendant qu'il explique la Loi sur les mesures d'urgence à Orlando Bloom, le Canada, lui, se retrouve entre les mains de Mark Carney.

Carney, c'est le messie sculpté dans un bloc de glace de la Banque d'Angleterre. Avec lui, on passe du prof d'art dramatique au comptable funéraire qui t'annonce que ton budget «loisirs» est désormais de zéro dollar. Il nous parle avec un accent qui sent le thé Earl Grey et la City de Londres, nous expliquant que notre économie est un hedge fund en déroute. C’est sec, c’est propre, c’est d’un ennui mortellement aristocratique.

La débâcle des figurants: Pierre et Jagmeet

Mais n'oublions pas les naufragés de la périphérie. Pierre Poilievre, qui se voyait déjà couronné roi du «gros bon sens», semble avoir avalé son propre sifflet à chien. Face à la froideur chirurgicale de Carney, son agressivité de vendeur de chars usagés tombe à plat. Il aboie, mais la caravane de la haute finance passe sans même le regarder. Sa rhétorique simpliste s'écrase sur les colonnes de chiffres de Carney comme une mouche sur un pare-brise de Tesla.

Et que dire du pauvre Jagmeet Singh? Le voilà le bec à l'eau, lui qui a maintenu Justin en vie comme un respirateur artificiel pour finalement se faire tasser par un banquier qui n'a que faire de ses crises existentielles. Il erre dans les couloirs du Parlement avec la mine déconfite d'un invité qui a réalisé trop tard qu'il n'était là que pour boucher un trou à table.

«La politique canadienne, c'est désormais une équation différentielle résolue par un robot, pendant que l'ancien premier ministre se demande si le rose bonbon sied à son teint sous le soleil de Malibu.»

C’est magnifique. C’est atroce. C’est la fin d’un monde, et je ne peux m’empêcher d’en demander une deuxième portion, juste pour le plaisir de voir jusqu'où la tartine peut être beurrée.


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